Qu’est-ce que la participation ? Ce que proposent les théoriciens. Ce que pensent les salariés et les patrons
La Commission des Affaires culturelles, familiales et sociales de l’Assemblée Nationale a convoqué une vingtaine de personnalités des entreprises et des centrales syndicales pour leur demander d’exposer leur opinion sur la participation. Ce sont les réponses aux questions qui leur ont été posées que ce livre regroupe.
Il serait vain de tenter de les analyser, sauf à en faire le sujet d’un long article. En effet, comme il est normal, les opinions émises sont fort différentes et très nuancées. Le président de la Commission, M. Alain Peyrefitte, en donne cependant la substance dans un long avant-propos. Il en ressort que la première tâche à accomplir pour faire entrer la participation dans les faits, est d’obtenir le consentement des intéressés, c’est-à-dire de provoquer un changement de l’état d’esprit actuel que les traditions, la forme de notre enseignement, celle de nos entreprises ont marqué profondément. La nouveauté de la participation – encore que le principe du système ne soit pas – choque encore beaucoup d’esprits, à tous les niveaux.
On conçoit fort bien que la participation puisse s’entendre dans le domaine des bénéfices, dans celui de la gestion et dans celui de la décision. Mais où se trouve le juste partage entre ces trois branches ? Et sur un plan plus général, qu’en est-il de la responsabilité encourue par chacun dans une organisation nouvelle qui modifierait notre vie économique et sociale ? Ce livre donnera à ses lecteurs des points de vue différents, entre lesquels ils auront toute latitude de choisir. ♦