Carnet de retour
Pierre Bourdan raconte, dans ce petit livre, son odyssée personnelle en 1944, lorsqu’il rejoignit les forces alliées qui venaient de débarquer en Normandie et fut le correspondant de guerre de la division Leclerc. Fait prisonnier, il parcourut les arrières allemands, avant de s’évader, avec quelques camarades, en sautant d’un train en marche, dans la région de Saumur ; il rejoignit alors les unités du général Leclerc, vécut avec elles l’entrée à Paris et la poursuite des Allemands jusqu’à nos frontières.
C’est un témoignage d’ambiance, plutôt qu’une œuvre historique. L’auteur a en effet voulu se borner à raconter son aventure personnelle ; mais elle lui donne l’occasion de peindre de nombreux tableaux et de faire de nombreux croquis de ce qu’il voyait autour de lui, dans l’euphorie du retour en France et dans la certitude de la victoire. Il en résulte un récit très alerte, très riche en couleur, d’une lecture agréable, qui permet de mieux revivre ou de bien imaginer ce que fut la libération de notre territoire après quatre ans d’occupation. ♦