Mers el Kébir
Aux termes des accords passés entre la France et l’Algérie, Mers el-Kébir est occupé par nos forces militaires pour une durée de quinze ans, renouvelable. L’auteur écrit ce livre pour démontrer que cette base doit être conservée par nous. Sa thèse s’appuie sur l’histoire et sur la stratégie.
L’histoire montre que Mers el-Kébir n’a jamais été algérienne. Cette rade a émergé de la « nuit des temps » lorsque les Espagnols s’en sont emparés, vers les années 1500. Plus tard, elle devint turque, enfin française. Plusieurs chapitres sont consacrés aux événements qui se sont déroulés dans la « rade tragique », jusqu’à l’attaque de la flotte française au mouillage par une flotte britannique, aussitôt après l’armistice de 1940.
La stratégie demande que la France dispose de deux grandes bases navales, Brest sur l’Atlantique, et une autre en Méditerranée ; cette autre ne peut et ne doit être, suivant l’auteur, que Mers el-Kébir, en raison de sa situation géographique, de sa configuration et des travaux qui y ont déjà été réalisés.
Histoire et stratégie se complètent pour aboutir à la conclusion que nous ne devons pas abandonner ce point qui, au cours des siècles, a témoigné de son importance.
Le lecteur appréciera l’argumentation, claire et logique. Il trouvera peut-être que d’autres éléments peuvent entrer en ligne de compte dans l’appréciation des réalités d’aujourd’hui ; mais il saura gré à l’auteur d’avoir exposé son opinion d’une façon à la fois agréable et précise. ♦