Traité de glaciologie. T. I : Glace, neige, hydrologie nivale
Cet ouvrage forme la première partie d’un ensemble de deux volumes, dont le second paraîtra dans le deuxième trimestre de 1965. Il s’agit d’une étude scientifique de haute tenue, la première réalisée en France et même à l’étranger sur un tel sujet.
Il ne nous appartient pas d’en faire une critique du point de vue scientifique ; elle exigerait une compétence qui nous fait défaut. Mais nous pensons utile d’indiquer à nos lecteurs le contenu de cet ouvrage. Après une introduction consacrée à l’historique de la glaciologie, l’auteur étudie la physique de la glace, en faisant état des théories les plus récentes, qui ne manqueront pas d’intéresser même le profane. Il passe ensuite aux propriétés mécaniques de la glace et à sa pétrographie, et consacre enfin un chapitre aux caractéristiques propres de la glace d’eau douce et de la glace de mer.
Il procède ensuite à l’exposé des notions et des théories relatives aux hydrométéores : précipitations, givre, neige, grésil, grêle, étudie l’évolution du manteau nival et s’étend sur les propriétés mécaniques de la neige sur la lutte contre les fléaux qu’entraîne l’enneigement.
Enfin, il traite des bilans thermiques à la surface d’écoulement, c’est-à-dire de l’effet des radiations solaires notamment sur les champs de glace et les surfaces enneigées et des variations thermiques auxquelles ils sont soumis.
L’intérêt d’un tel ouvrage est évident sur le plan scientifique ; mais il ne l’est pas moins sur les conséquences pratiques qu’entraîne le phénomène glaciaire et qui touchent de fort nombreuses activités humaines, y compris les activités militaires. ♦