Espions soviétiques dans le monde
Que les communistes possèdent dans tous les pays des réseaux d’espionnage qui fonctionnent avec une remarquable facilité, grâce à l’appui volontaire ou inconscient de sympathisants ou d’idéologues à courte vue, voilà qui ne fait de doute pour personne. Il suffit d’ailleurs de juger des résultats ; qu’il s’agisse de la découverte, puis de l’exploitation des secrets atomiques par l’URSS, de la connaissance des plans français en Indochine avant même qu’ils ne soient exécutés, ou de toute autre catégorie de faits.
Mais il était utile que soient réunis en un livre quelques-uns des exemples plus frappants de cet espionnage communiste. C’est ce qu’a réalisé Léon de Poncins, en groupant dans son petit ouvrage les récits de l’affaire d’Ottawa, du procès Alger Hiss, des morts mystérieuses survenues aux États-Unis, des affaires Rosenberg, Burgless-Maclean, Pontecorvo, Sorge, ainsi qu’un résumé des activités d’espionnage communiste en France.
Le lecteur retrouvera, ainsi réunis et reconstitués, des souvenirs qui sont peut-être un peu flous dans sa mémoire, et se convaincra aisément, si besoin est, que la réussite soviétique tient d’abord à un renseignement particulièrement abondant et précis.