C'est dès aujourd'hui qu'il faut décider de la forme et de la structure à donner à notre flotte de l'an 2000. Cela dépend, bien entendu, de la vision politique du monde de cette époque et du rôle maritime que l'on y assigne à la France. Encore faut-il savoir entre quelles possibilités technologiques les choix du politique peuvent s'exercer, quelles sont celles à notre portée et quels en sont les coûts prévisibles, quelles en seront les répercussions sur les formes de combat et, surtout dans le cadre d'une politique de dissuasion, sur les opérations maritimes du temps de crise.