La tour de Golditz
MM. Giles Romilly et Michael Alexander, en narrant les vicissitudes de leur captivité en Allemagne pendant la dernière guerre, nous font assister en fait aux traitements réservés aux prisonniers « de marque » par le IIIe Reich. Certes les prominenti n’ont pas toujours joui du confort et des soins auxquels ils étaient habitués en période de paix. La surveillance stricte de leurs geôliers était odieuse mais bien qu’Ernst Kaltenbrunnel les ait eus un moment sous sa férule ; ils n’ont jamais craint le pire, « la chambre à gaz et le four crématoire ». Le récit, fait avec beaucoup d’humour, est fort intéressant et les Allemands avaient certainement médité la morale de la fable de La Fontaine : « Suivant que vous serez puissant ou misérable… » ♦