Hoche, l’enfant de la victoire, 1768-1797
La collection de portraits historiques de la librairie Hachette vient de s’enrichir d’un joli livre, consacré par M. Marc-André Fabre, à la belle figure de Hoche. Sans avoir la prétention d’apporter des révélations inédites et sensationnelles sur ce sujet déjà connu, l’auteur a brossé de son modèle, un tableau simple et attachant comme le fut l’homme : droit, honnête et bon.
Général à 25 ans, Hoche fut, au témoignage de Napoléon lui-même, un véritable homme de guerre et il a bien mérité ce témoignage de Mangin qui s’y connaissait : « Dans sa courte carrière, Hoche eut le temps de déployer ses qualités de soldat et de chef, de citoyen et d’homme d’État. Sa vaste intelligence, sa connaissance des hommes et son caractère intrépide étaient mis au service d’un patriotisme ardent et d’une profonde conviction républicaine. Parmi les héros de la Révolution, son nom brille de l’éclat le plus pur, que n’ont pu obscurcir ni les luttes des partis, ni même la guerre civile… »
Général, administrateur, diplomate, fauché par une mort prématurée, il semble que tout son grand talent tient dans une devise qui le tient éloigné de toutes ambitions politiques et qui devrait être celle de tout grand chef militaire ou civil : Res non verba.