La Grande-Bretagne vient de procéder à la réévaluation de sa politique de défense avec de nouvelles ambitions et en considérant que la relation privilégiée avec la France – après celle avec les États-Unis – est devenue un pilier de sa stratégie et offre des perspectives importantes face aux menaces actuelles.
Strategic Defence and Security Review : le Livre blanc britannique
Strategic Defense and Security Review: the British White Paper
The Great Britain comes to process the re-evaluation of its defense policy with new ambitions and considerations of its privileged relation with France–after the relation with the United States–which has became a pillar of its strategy and offers important perspectives in facing current threats.
Je suis ravi d’avoir été invité, au moment où je quitte mes fonctions d’Ambassadeur, à vous faire part de quelques réflexions personnelles sur le SDSR (Strategic Defence and Security Review) et sur son importance pour la France. Nos deux nations partagent les mêmes valeurs démocratiques. Nous avons la chance aujourd’hui que nos peuples vivent dans une sécurité et une prospérité relative, mais nous ne devons pas les considérer comme acquises.
Ce dernier SDSR est construit sur les bases établies en 2010. Il met à jour les menaces que nous devons combattre, et reconnaît que le contexte technologique est en perpétuel changement. Il développe notre approche et notre capacité à faire face à ces menaces.
Il est évident que la Grande-Bretagne n’est pas la seule à faire face aux menaces du terrorisme, de l’extrémisme et de l’instabilité. Par conséquent, les Britanniques doivent travailler de concert avec des pays ayant la même vision, dans le but de protéger des valeurs communes et des façons de vivre qui sont étroitement liées. Il est donc de notre intérêt de soutenir et d’améliorer les organisations internationales qui promeuvent l’ordre public international, la paix et la prospérité pour tous – notamment avec la France et les États-Unis, et de plus en plus avec l’Allemagne. Il est tout à fait logique de lire que le SDSR ait mis l’accent sur la nécessité de travailler avec nos partenaires internationaux.
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