Internet est un outil majeur pour l’exploitation de sources ouvertes, qui aujourd’hui contribuent à l’étude de la prolifération nucléaire, à condition de les utiliser avec prudence pour ne pas tomber dans le risque d’une manipulation à des fins de propagande par des régimes peu enclins à la transparence comme la Corée du Nord.
L’emploi des sources ouvertes pour l’étude de la prolifération nucléaire
Use of Open Sources for the Study of Nuclear Proliferation
Internet is an important tool for exploitation of open sources that contribute to the study of nuclear proliferation today. However, to not fall prey to the risk of being manipulated by propaganda purposes of the regimes hardly incline to be transparent, like the North Korea, one should use it carefully.
C’est aujourd’hui un lieu commun que de relever les incroyables progrès réalisés dans le domaine de l’informatique, au point de doter nos téléphones portables d’une capacité de calcul supérieure à celle de la fusée Apollo. Ces progrès n’en sont pas moins réels et ils ont modifié tous les aspects de notre vie, y compris les études sur la prolifération nucléaire (cf. J. Lewis, 2016). Pour prendre conscience de l’ampleur de ces bouleversements, un simple exemple suffit, celui de l’échange de photographies.
Dans les années 1980, un tel échange était relativement complexe. Il fallait alors disposer d’un appareil à usage unique, que l’on appelait un appareil photo, dans lequel on insérait une pellicule qui ne permettait de réaliser que 24 clichés et qu’il fallait soigneusement protéger de la lumière. Une fois la pellicule terminée, elle devait être retirée et déposée dans une boutique où une autre personne recourait à un processus chimique afin de développer le film.
Quelques jours plus tard, il était possible de récupérer ses photographies. Pour les partager, il fallait néanmoins avoir eu l’idée préalable d’en commander un double. Il était alors possible d’insérer l’un de ces doubles dans une enveloppe timbrée et des employés de la poste se chargeaient alors de l’acheminer.
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