Les crises africaines nécessitent une approche régionale impliquant les États et les organisations internationales du continent. Il importe de faire converger les efforts en favorisant la complémentarité des actions et non pas une concurrence stérile. La France apportera son soutien pour mieux répondre aux défis sécuritaires.
Les régionalisations des réponses aux crises africaines
The regionalisation of responses to African crises
African crises require a regional approach that involve African states and international organisations on the continent. There must be a combined effort that encourages complementarity in the actions carried out, rather than sterile competitiveness. France will provide support to better respond to the security challenges.
Boko Haram sur les rives du lac Tchad, Al-Qaïda au Maghreb Islamique dans le Sahel ou les Shebabs dans la corne de l’Afrique : tous ces groupes terroristes partagent les mêmes caractéristiques de violence et de transnationalité.
Dès lors, il convenait de s’interroger sur la nature de la réponse à apporter à ces menaces. Ce sont en fait les pays directement concernés qui l’ont eux-mêmes déterminée en se regroupant dans des organisations régionales existantes ou ad hoc. Que ce soit le G5 Sahel à l’Ouest, la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT) ou la force de l’AMISOM (African Mission In Somalia) à l’Est, toutes démontrent que la solution passe par une régionalisation de la réponse.
Dans ces conditions, il s’agit pour nous d’identifier dans chacun des cas la meilleure façon d’accompagner l’Afrique dans la résolution des crises dans l’esprit du Sommet de l’Élysée et du forum de Dakar.
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