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  • Revue n° 401 Juillet 1980
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Présentation

Olivier Sevaistre, « Présentation  » Revue n° 401 Juillet 1980 - p. 21-24

La revue Défense Nationale, comme chacun sait, est le principal moyen d’expression du CEDN. Le 27 mars dernier, dans les locaux du Centre des hautes études de l’armement (CHEAr) à l’École militaire, ce comité a tenu une réunion-débat sur le sujet : « Menaces sur l’Afrique australe ». Les articles que l’on va lire sont constitués par les exposés de trois personnalités choisies pour leur exceptionnelle compétence, par les questions et commentaires que ces exposés ont suscités et par les réponses qui ont été fournies. Comme la précédente qui avait traité des nouvelles armes économiques (Défense Nationale, mars 1980), cette réunion a été marquée par la très grande qualité des interventions et une excellente atmosphère d’échanges d’informations d’opinions entre tous les participants.

Précisons d’abord que le cadre géographique qui a été utilisé ne se réduit pas à la seule République d’Afrique du Sud. Il est largement étendu à tout ce qui constitue la pointe méridionale du continent africain. Il couvre les pays dits de « la ligne de front », et déborde même sur les provinces méridionales du Zaïre et de la Tanzanie (voir carte jointe), tant il est difficile, en Afrique, de s’arrêter à des frontières qui ne sont en fait que l’héritage des limites administratives tracées par les anciennes puissances colonisatrices. Depuis quelques années, cette région a abondamment alimenté l’actualité, que ce soit l’indépendance des colonies portugaises, l’intervention des Cubains en Angola destinée à entraîner sur les autres mouvements de libération le triomphe du MPLA (Movimento popular de libertaçao de Angola de M. Agostinho Neto, depuis décédé), fraction la plus marxiste de la résistance contre le colonisateur, ou plus récemment les élections de Rhodésie-Zimbabwe qui ont mis fin au régime de Ian Smith et porté le marxiste Mugabe au pouvoir. Cette abondance d’événements, souvent riches en rebondissements spectaculaires, ne peut cependant suffire à expliquer l’attention portée par l’opinion mondiale et par l’opinion française à ce qui se passe dans cette extrémité de l’Afrique, si éloignée de l’Europe.

L’on sent bien que, dans toute cette agitation, la préoccupation la plus directement ressentie concerne l’avenir de la République Sud-Africaine qui doit faire vivre ensemble plusieurs communautés très dissemblables. La solution actuelle, imposée par la minorité blanche, soulève beaucoup de graves objections d’ordre moral ou passionnel en raison de la manière dont cette minorité, et en particulier les Afrikaners d’origine hollandaise ou française, entend maintenir son autorité exclusive en imposant un certain nombre de règles connues sous le nom d’apartheid, une autre forme de « développement séparé » étant constituée par les « bantoustans », sorte d’États noirs autonomes, voire indépendants. Il en résulte que l’Afrique du Sud est en train de devenir un problème majeur pour la sécurité des pays occidentaux soumis à de très fortes pressions de la part des pays sous-développés et d’une partie de leurs opinions. Les démocraties industrialisées se trouvent ainsi poussées à prendre des mesures visant à obliger le gouvernement de Pretoria à procéder à d’importantes réformes internes. Ces mesures elles-mêmes ne tiennent aucun compte des intérêts que ces démocraties peuvent détenir en Afrique Australe. Le plus souvent, elles vont contre le sentiment national d’une population qui lutte depuis cent cinquante ans pour survivre en tant que peuple et se considère comme investie d’une mission divine de présence dans cette partie de l’Afrique.

Dans les interventions extérieures de tous ordres dont leur pays est l’objet, les hommes politiques sud-africains voient ainsi se développer une menace nouvelle qui, pour eux, provient d’un nationalisme noir intransigeant et d’un libéralisme blanc tendant lui aussi à un certain radicalisme, tous les deux étant plus ou moins consciemment les instruments d’un communisme mondial manipulé par l’Union soviétique. Ils sont donc très naturellement conduits à insister sur le rôle joué par leur pays dans l’équilibre politique, économique et militaire du monde, et la première question que l’on doit se poser est de se demander quel est ce rôle. Autrement dit, l’Afrique australe est-elle un enjeu réel dans la lutte entre les puissances extérieures à la région ? Les nations européennes, la France en particulier, ont-elles des intérêts importants, voire même vitaux dans cette partie de l’Afrique ? La réponse est d’ordre essentiellement géostratégique ; elle est surtout apportée par le travail effectué par l’amiral Schweitzer, ancien commandant des Forces maritimes en océan Indien. Il insiste en particulier sur l’importance de certaines ressources minérales dont le sous-sol de ce pays abonde et qui sont vitales pour l’industrie des démocraties occidentales, alors que l’on pense généralement que la valeur pour l’Europe de l’Afrique australe provient principalement de sa situation géographique, comme môle contourné par le flot pétrolier provenant du Golfe Persique à destination de l’Europe.

Après avoir défini l’enjeu, l’étude doit se porter sur les menaces. M. Pierre Mayer, inspecteur général des Finances, étudie celles qui pèsent plus directement sur l’Afrique du Sud. Il est amené à montrer la course de vitesse que cette nation doit mener avec la subversion qui peut venir de l’intérieur comme de l’extérieur, ainsi que le grand débat qui a lieu entre les deux tendances du parti nationaliste, l’une qui, avec M. Botha, prône l’ouverture, l’autre qui, avec M. Vorster, prêche pour le retour au « laager », c’est-à-dire au ghetto. Les autres menaces concernent les pays voisins, étude qui est menée par M. Jean Le Fur, qui examine la situation des pays de cette ligne de front où foisonnent des mouvements de libération.

Dans une Afrique australe où le rôle des Blancs semble se restreindre de plus en plus, allons-nous vers une Afrique du Sud saisie d’un complexe obsidional et se militarisant de plus en plus ? C’est aussi une question que l’on se pose, sans qu’on puisse y répondre. ♦

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