Le Groupement d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) constitue l’unité militaire des forces spéciales du ministère de l’Intérieur et peut intervenir dans la résolution des crises avec des savoir-faire reconnus. Le GIGN est un outil avec une culture militaire résolument entretenue, donnant aux autorités une capacité d’agir face à une situation exceptionnelle.
Le GIGN, unité militaire des forces spéciales du ministère de l’Intérieur
The GIGN, a Military Unity of Special Forces of the Minister of the Interior
The GIGN constitutes a military unity of the special forces of the Minister of the Interior and can interfere the resolution of crises with the recognized know-hows. The GIGN, preserved firmly its military culture, is a tool that gives the authorities a capacity to react facing an exceptional situation.
Force armée placée sous l’autorité du ministre de l’Intérieur (1), la Gendarmerie nationale s’appuie sur une organisation intégrée qui laisse une large place à la subsidiarité. Pour l’exécution de son action (police judiciaire, sécurité publique et maintien de l’ordre, renseignement, lutte contre le terrorisme…), elle met ainsi en œuvre des chaînes fonctionnelles métiers dont les maillons sont en mesure de s’engager de manière autonome, d’apporter un concours et de fournir un appui spécialisé.
Face aux menaces que font peser terrorisme et criminalité organisée, elle a ainsi construit au fil du temps une chaîne « intervention spécialisée » (IS), dont le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est la tête. Amené à appuyer les unités territoriales de la gendarmerie, à travailler en coordination avec les autres forces d’intervention du ministère de l’Intérieur, mais aussi à agir aux côtés des forces des Armées, le GIGN, unité parachutiste directement subordonnée au directeur général de gendarmerie, s’impose ainsi comme l’unité militaire des forces spéciales du ministère de l’Intérieur.
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