L’intelligence artificielle s’appuie sur l’utilisation d’algorithmes utilisant exclusivement le « 0 » et le « 1 » pour gérer et exploiter le Big Data. Mais codage n’est pas langage, du moins humain. Au-delà de ce qui est calculable ou analysable, il doit rester ce qui marque l’Homme, le libre arbitre, le rêve et l’irrationnel.
À propos d’intelligence artificielle (2/2)
On Artificial Intelligence(2/2)
Artificial intelligence (AI) employs coding algorithms which use only 0 and 1 to manage and exploit Big Data. However coding is not language—at least, not as humans know it. Beyond that which may be calculated or analysed AI has to retain those attributes that are special to man: freedom of choice, to dream and to be irrational.
Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. (1)
Le sentiment de mystère est le plus beau qu’il nous soit donné d’éprouver.
Il est la source de tout art et toute science véritable. (2)
On peut affirmer aussi que l’homme continuera de faire l’apprenti-sorcier, jouera avec la nature et sans doute avec sa propre évolution, tout cela au nom du progrès. (3)
Les limites d’une vision réduite à des chiffres
J’ai toujours été frappé pour ne pas dire fasciné par la notion de binaire : zéro-un, blanc-noir, jour-nuit, bien-mal, juste-injuste, riche-pauvre, libre-esclave, démocratie-dictature, etc. C’est naturellement une façon très commode et donc très répandue pour simplifier les choses, que de les ranger arbitrairement dans des cases blanches et noires. Mais le monde est-il fondé sur ce principe ? Je n’en doute même plus, je suis certain que non.
On parle de logique binaire pour un processus mental ordonné qui utilise seulement deux termes : oui et non. Certes, la preuve est faite dans nos ordinateurs que la machine peut en effet procéder à coups de 0 et de 1, la quantité d’opérations nécessaires n’étant pas un problème pour une machine qui marche à la vitesse des électrons.
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