La concertation contribue à l’exercice du commandement par un dialogue de qualité entre les chefs militaires et leurs subordonnés. La mise en place d’instances favorisant ces échanges a permis de faire progresser les mentalités. D’autres évolutions en cours doivent renforcer les fondamentaux par des échanges accrus.
Préserver les fondamentaux militaires par la concertation
Preserving Military Fundamentals through Dialogue
Two-way communication and meaningful dialogue between military chiefs and their subordinates contributes to the exercise of command. The establishment of ways to encourage such exchanges has already opened minds, and further developments underway are intended to strengthen fundamentals through wider discussion.
En l’absence de représentation syndicale dans les armées, le ministère de la Défense – aujourd’hui ministère des Armées – a, au cours des dernières décennies, progressivement mis en place un dispositif de concertation reposant à l’échelon central sur le Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM) puis, au sein des forces armées ou formations rattachées, sur des Conseils de la fonction militaire. Ces instances nationales ont été prolongées à des degrés divers pour chaque force par des instances de représentation locale.
La loi du 28 juillet 2015 et son décret d’application, instaurant des associations professionnelles nationales de militaires (APNM) qui ont vocation à traiter des questions relatives à la condition militaire, notion définie dans cette même loi, viennent compléter ce dispositif de concertation. Ces associations doivent désormais trouver leur juste place au sein d’un dispositif de concertation déjà installé.
De saines instances de concertation rendues nécessaires
Avant d’envisager les formes que doit prendre la concertation dans la communauté militaire, cette dernière doit s’entendre sur la définition même de la concertation et surtout sur sa finalité.
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