La Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD) exerce principalement une mission de contre-ingérence afin de protéger nos forces notamment en opérations extérieures mais aussi en veillant à la sécurité des salons d’armement pour préserver nos savoir-faire technologiques de haut niveau et sensibiliser nos industriels face à cette menace réelle.
Deux facettes de la contre-ingérence de défense :
protection des forces en opérations extérieures et sécurité des salons d’armement
Two Faces of Defence Counter-Intelligence:
Protecting Forces on External Operations and the Security of Arms Exhibitions
The mission of the DRSD (Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense – Directorate of intelligence and defence security) is principally counter-intelligence in order to protect our forces—in particular on overseas operations, but also through keeping watch on the security of arms exhibitions to protect our high-level technological expertise and to alert our industrial concerns to this real threat.
La contre-ingérence a pour objectif de déceler les intentions adverses en identifiant et en neutralisant toute menace interne ou externe pouvant conduire à des actes hostiles de la part d’organisations, de groupes ou d’individus isolés. Cette mission de contre-ingérence est l’ADN de la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD) sur le périmètre de la « sphère défense ». Elle participe à une connaissance systémique des risques et repose sur une étroite coopération entre les différents acteurs de la communauté du renseignement, notamment avec ceux du « 1er cercle » dont elle fait partie depuis 2008.
Placée sous l’autorité directe de la ministre des Armées, la DRSD a pour finalité la protection de l’Institution militaire et de l’industrie de défense. Elle s’intéresse à un éventail d’ingérences couvrant les menaces liées au terrorisme, à l’espionnage, au sabotage, à la subversion et au crime organisé (l’acronyme TESSCo, ou TESSOC au sein de l’Otan est communément utilisé par l’ensemble des services de contre-ingérence).
Qu’elle soit organisée ou d’opportunité, manifeste ou insidieuse, à bas coût ou de haute technologie, la menace revêt de multiples aspects et y répondre fait appel à une maîtrise de tout l’éventail des missions du Service. Cette adaptabilité nécessite notamment des structures permanentes pouvant superviser et animer les dispositifs ainsi que des agents qualifiés, polyvalents et disponibles capables de s’intégrer rapidement dans des milieux très diversifiés.
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