Une stratégie de « riposte graduée » (d'aucuns disent « adaptée », ce qui est probablement une meilleure traduction de « flexible response ») est-elle possible ou souhaitable pour la France ? L'auteur cherche à répondre à cette question en rappelant d'abord comment le général de Gaulle avait refusé cette stratégie parce que, mise à la disposition des États-Unis, elle tendait à transformer l'Europe en champ de bataille nucléaire. Il faut donc une dissuasion qui soit proprement nationale. Mais notre meilleure protection n'est-elle pas aussi l'incertitude qui doit régner sur la manière dont la France engagerait ses moyens militaires ?