Dans cet article, l'auteur pose le problème de notre indépendance énergétique nationale. Après avoir fait le tableau de la faiblesse de nos ressources malgré un effort très important d'équipement hydraulique et nucléaire, il montre les actions qui sont menées ou qui restent à mener dans l'avenir pour retrouver une plus grande liberté qui est, en définitive, une liberté politique.
L’indépendance énergétique représente une des composantes essentielles de notre indépendance nationale. L’indépendance nationale de la France, ce n’est en effet pas seulement son indépendance politique ou militaire. Il faut les moyens de celle-ci et donc il faut assurer le plus possible l’indépendance économique, question difficile alors qu’en temps de paix le progrès économique commande de développer les échanges, et donc de s’éloigner des vieux concepts d’autarcie. Il existe essentiellement deux voies pour y parvenir : la compétitivité de notre industrie, c’est-à-dire sa capacité à exporter, donc à payer nos importations : l’indépendance dans notre approvisionnement extérieur, au sein duquel l’énergie tient une place prépondérante.
Comment le problème de notre indépendance énergétique nationale se pose-t-il actuellement ?
Nos ressources énergétiques sont limitées par la géologie ; nous dépendons de ce fait largement de l’extérieur pour notre approvisionnement en énergie ; la réduction de notre vulnérabilité pétrolière est devenue un impératif majeur de notre sécurité et nous devons, pour y parvenir, acquérir une plus grande maîtrise de nos grandes filières d’approvisionnement.
Nos ressources en énergie sont limitées par la géologie
La France dépend fortement de l’extérieur pour son approvisionnement en énergie
La réduction de notre vulnérabilité pétrolière est un impératif majeur de notre sécurité nationale
La mise en œuvre de notre politique énergétique implique une maîtrise, à tous les stades, de nos grandes filières d’approvisionnement
La diversification des sources de notre approvisionnement extérieur
La diversification des filières et des canaux d’approvisionnement
L’incorporation d’une plus forte valeur ajoutée nationale dans le cycle de production et de transformation des énergies
La sécurité du stockage et de la distribution
La modération et la réorientation de la consommation finale