Dans cet article, l'auteur pose le problème de notre indépendance énergétique nationale. Après avoir fait le tableau de la faiblesse de nos ressources malgré un effort très important d'équipement hydraulique et nucléaire, il montre les actions qui sont menées ou qui restent à mener dans l'avenir pour retrouver une plus grande liberté qui est, en définitive, une liberté politique. Lire les premières lignes
Dans cet article, issu d'une conférence prononcée à l'IHEDN, l'auteur montre les difficultés auxquelles se heurtent les démographes pour faire des prévisions à long terme. Il lui paraît que l'explosion démographique du Tiers Monde se ralentit considérablement et que les centres de gravité démographiques se déplacent, la population européenne verra sa place relative diminuer. Il s'agit d'un phénomène qui risque de peser très lourd dans les relations internationales, où des pays de faible densité voisinent avec des régions surpeuplées. Le malthusianisme des Occidentaux risque d'être une catastrophe dont ils n'ont guère conscience.
Cette étude est destinée par l'auteur à attirer l'attention sur les faits maritimes qui, d'après lui, sont trop négligés par l'opinion publique. Il a, en fait, constitué un dossier remarquable dont la vigueur surprendra non seulement ceux qui ne sont pas spécialistes de ces problèmes mais aussi bien des marins, pourtant bien persuadés de l'importance de leur milieu normal d'action, mais qui souvent ignorent l'ampleur du phénomène constaté ici : le développement du transport maritime depuis cinquante ans.
Dans un article précédent, l'auteur a étudié les rapports qu'il voyait entre le budget militaire américain et l'état de l'économie des États-Unis. Le budget de 1981 n'est pas le seul héritage légué au nouveau président. Sera-t-il obligé, par cet héritage, de modifier la stratégie et la politique économique de son pays ?
Fin mars 1956, le monde occidental apprenait l'existence du fameux rapport de Nikita Krouchtchev au XXe congrès du parti communiste de l'Union Soviétique. Vingt-cinq ans se sont écoulés, qui ont mis en évidence les ambiguïtés et les limites de ce que l'on a appelé la « déstabilisation ». En fin de compte, la manière d'agir a changé, non les fondements du système politique des pays de l'Est.
Malgré sa diversité et ses divisions, l'Islam présente une grande unité qui dépasse la notion d'une terre sous souveraineté musulmane. L'auteur montre les difficultés de tous ordres qui se heurtent à un regroupement, en particulier l'existence de grands sous-ensembles géographiques qui sont différents par leur manière de vivre. De l'histoire récente il résulte deux arahismes qui se heurtent ou se soutiennent suivant les cas. Dans cette étude, la notion de « géosociologie » peut être riche d'enseignements de tous ordres.
La revue a publié en janvier et février 1981 deux articles de l'auteur, ministre plénipotentiaire et ancien ambassadeur de France en Arabie Saoudite. Un sommet islamique, qui vient de se tenir à La Mecque et à Taef, donne un regain d'actualité à ces articles, et l'auteur, se trouvant alors en voyage en Arabie Saoudite, a vécu l'événement sur place. Il nous fait le compte rendu d'une réunion dont le thème central était « la reconstruction d'une nation islamique ». L'article ci-dessous complète donc utilement l'intéressante étude déjà publiée.
L’article que l’on va lire sort des sentiers battus par son fond autant que sa forme qui pourra quelquefois surprendre ou choquer. En fait, l'auteur n’a rien du pacifiste classique qu’il exécute avec brio dès son entrée en matières. Son titre, choisi pour être un peu fracassant, signifie en pratique que le militaire contemporain est fait pour empêcher la guerre, mais pour cela il faut qu’il soit prêt à la faire. Ce paradoxe est incompréhensible à la plupart de nos concitoyens, pris dans un autre pacifisme, celui du confort et de la facilité. Dans sa dernière partie, la pensée de l'auteur s’élève à un très haut niveau, celui de la nature de l’État, qu’il ne faut ni déprécier ni déifier. Les militaires seront toujours dans une position morale, inconfortable, « prêts à une guerre impossible, ayant en esprit un idéal que contredisent leurs moyens ». Lire les premières lignes
Chroniques
Dans les premiers jours de février, la tension entre les États-Unis et l’URSS paraissait s’aggraver dangereusement. Dès son installation à la Maison-Blanche, Ronald Reagan avait tenu, sur la politique soviétique, des propos qui rappelaient ceux du président Harry Truman et des secrétaires d’État George Marshall et John Foster Dulles. Il avait accusé l’URSS d’être capable « de commettre n’importe quel crime, de mentir, de tricher » pour faire progresser le communisme. Lire les premières lignes
Après l’indépendance officielle du Zimbabwe (390 000 km², 7 000 000 d’habitants) survenue le 18 avril 1980, le nouveau Premier ministre Robert Mugabé, vainqueur des élections, a dû s’attaquer au problème essentiel : éviter la cassure ethnique entre Shonas (1) et Ndebele (2) et surtout réussir l’intégration dans une armée nationale des ex-guérilleros de la ZANLA (Zimbabwe African National Liberation Army, branche armée de la ZANU) et de la ZIPRA (Zimbabwe African National Liberation Army, branche armée de la ZAPU) qui, pour la plupart, avaient conservé leur armement et s’adonnaient volontiers au pillage, tout en s’opposant les uns aux autres. En fait, à l’indépendance, trois armées cohabitent au Zimbabwe : l’ancienne armée régulière, encadrée presque exclusivement par des officiers blancs, la ZANLA et la ZIPRA. La stabilité intérieure du pays impose, à l’évidence, l’intégration de ces trois forces dans une armée unique. Lire les premières lignes
Étonnement presque général de la presse : le président Reagan continue à tenir à la Maison-Blanche le langage qui avait caractérisé sa campagne électorale. On attendait plus de souplesse, plus de diplomatie, peut-être certains l’espéraient-ils : or, c’est toujours le temps de l’invective et les décisions qui se profilent ne sont favorables ni aux accommodements ni aux négociations SALT (Traité de limitation des armes stratégiques), ni au renouvellement automatique des accords de 1972 sur la limitation des armements antimissiles. Lire les premières lignes
• La revue américaine Foreign Affairs publie dans son numéro d’hiver 1980-1981 un article de Robert W.Tucker, professeur de sciences politiques à l’Université John Hopkins. Cet article, sous le titre « The Purposes of American Power », analyse les objectifs de la politique étrangère des États-Unis. Lire les premières lignes
Jusqu’à présent, soit deux mois avant l’élection présidentielle [NDLR : 1981], il ne semble pas que les problèmes de défense interviennent beaucoup dans les sondages concernant les intentions de vote. Selon celui publié, le 7 février, par notre confrère La Croix, le thème de la « force de frappe » (sic) n’est considéré comme un critère important que par 5 % des catholiques, pratiquants ou non. En prenant pour base cet ensemble, qui représente 83 % de la population française, on peut en déduire que bien peu d’électeurs seront sensibles au thème de la défense. Lire les premières lignes
Depuis le 1er août 1980, l’École militaire des armes spéciales de Grenoble a pris le nom d’École de défense NBC (Nucléaire-biologique-chimique) de l’Armée de terre. Le terme « armes spéciales », désuet et imprécis, a disparu du vocabulaire militaire pour faire comprendre à chacun que la défense NBC n’est pas le domaine réservé à quelques spécialistes mais qu’il est l’affaire de tous et pour montrer le souci de l’Armée de terre d’être en cohérence avec la terminologie employée dans les Armées alliées. Lire les premières lignes
Depuis le 18 novembre 1980, la Jeanne d’Arc court les mers en compagnie de l’escorteur d’escadre Forbin, dont cette mission est la dernière participation à la campagne de l’École d’application des enseignes de vaisseau. Il sera, en effet, prochainement désarmé et remplacé dans le groupe par un aviso-escorteur. Lire la suite
Denver (Colorado), 7 août 1975 : un Boeing 727 décolle de l’aéroport international de Stapleton. Le nombre de passagers à bord et la quantité de pétrole embarqué l’amènent assez près de la masse maximale autorisée. Un orage menace au voisinage du terrain. Lire les premières lignes
Parmi les pays qui entourent la République d’Afrique du Sud, le Mozambique et le Botswana sont liés à l’économie sud-africaine et n’ont pas de ressortissants blancs, du moins en nombre important. Ils font partie de la zone que Pretoria considère comme placée sous son influence indirecte sans qu’ils soient en mesure de lui causer des problèmes insurmontables. Ce ne serait pas le cas si, au Zimbabwe et en Namibie, s’installaient des gouvernements qui lui seraient hostiles, d’une part du fait que ces pays peuvent bénéficier d’une autonomie économique plus complète, d’autre part en raison de la présence, sur leur territoire, de populations blanches dont la citoyenneté ne peut être contestée et qui attendent de leur puissant voisin la garantie de leurs droits. Étant donné la nature actuelle du régime sud-africain, Pretoria est amené à croire que, dans ces pays, se joue l’avenir de sa propre image politique. Pour ces raisons, la Namibie et le Zimbabwe représentent, aux yeux de sa communauté blanche, les marches avancées de sa sécurité : les plus progressistes estiment qu’il s’y déroule une expérience de cohabitation dont les résultats seront déterminants pour l’évolution par paliers du système de l’Apartheid. Lire les premières lignes
* Les États-Unis maintiennent leur engagement à défendre l’Europe occidentale, et le traité de l’Otan en fait pour nous une obligation. Cet engagement est enraciné dans l’histoire de nos relations étroites et dans les intérêts actuels de notre sécurité nationale. Je suis convaincu que le peuple américain considérerait une attaque contre l’Europe occidentale comme une attaque contre les États-Unis eux-mêmes. Lire la suite
Bibliographie
Professeur à l’Institut militaire de Virginie, établissement aussi original et sympathique que justement renommé, Jeffery A. Gunsburg applique à l’étude du drame de 1940 la sûre méthode d’un universitaire américain soucieux d’exploiter objectivement et lucidement, sans faire d’omissions, ses multiples sources anglaises, allemandes, belges, hollandaises et surtout françaises. Dans l’exploration qu’il a faite de ces dernières, il a tiré un précieux bénéfice de l’intérêt que lui ont porté les directeurs des Services historiques de l’Armée de terre (SHAT) et de l’Armée de l’air (SHAA). Lire la suite
Ce court volume présente une description fort complète de l’évolution du marché pétrolier, de la politique de la maîtrise des prix et de la production menée au cours des deux dernières décennies par les pays membres de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole). Lire la suite
L’ouvrage de Lucien Steinberg est une contribution tout à fait originale à une meilleure connaissance des événements de la période 1940-1944 en France. Dominée par le fait, sans précédent dans notre histoire, d’une occupation – d’abord partielle, mais très vite devenue totale – du territoire national par les Allemands pendant près de 4 ans, cette période a profondément marqué les générations qui l’ont vécue et exercé une influence considérable sur celles qui ont suivi. De très nombreuses études (dont quelques-unes devenues de véritables classiques) lui ont été consacrées tout au long des 30 dernières années. Elles ont été fréquemment relayées par le théâtre, le cinéma et l’audiovisuel sans pour autant épuiser le sujet, ni en lasser le public. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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