Si l’ATL2 est en cours de rénovation pour aller jusqu’en 2035, il importe de réfléchir à son successeur qui sera un véritable « couteau suisse ». Le choix de la plateforme sera déterminant pour ses capacités avec des enjeux importants, notamment européens, l’Allemagne étant déjà partenaire sur le programme MAWS.
L’avion de patrouille maritime (Patmar) du futur
The Future Maritime Patrol Aircraft
Although the Atlantique2 MPA is undergoing renovation to extend its life to 2035, it is important to consider its successor, which will be a sort of ‘Swiss army knife’ of the MPA world. It will of course be essential to choose the right aircraft platform, since that will determine the future MPA’s capabilities: much is at stake on a European level, especially since Germany is already a partner in the Maritime Airborne Warfare System (MAWS) programme.
L’ATL2 est en service dans l’aéronautique navale depuis 1991. L’actuelle rénovation au standard 6 a pour objectif de l’emmener jusqu’en 2035, date prévue de son retrait du service. Avec une cellule qui intègre des technologies des années 1970, voire des années 1950 pour les moteurs repris de l’ATL1, il s’agit raisonnablement de l’ultime mise à niveau de cet avion. Aussi, le temps presse pour lui trouver un successeur.
L’ATL2 a été pensé et conçu pour la lutte anti-sous-marine, ce qui lui confère des qualités opérationnelles et aéronautiques remarquables. Jusque dans les années 2010, la Marine était la seule à avoir réalisé l’effort d’une conception sui generis pour ses avions de patrouille maritime, les autres Nations ayant fait le choix d’une cellule d’avions de transport transformés, comme le P-8 Poseidon américain dérivé du Boeing 737.
Avec le coût des programmes qui ne cesse de s’accroître, la France peut-elle encore se permettre de figurer parmi les exceptions ?
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