« Qui n’a jamais entendu parler des Jeunes de l’IHEDN ? Levez la main ! » Malicieuse et faussement menaçante, l’introduction de nombreux événements organisés par les Jeunes de l’Institut des hautes études de défense nationale (Jeunes IHEDN) évoque immanquablement cette célèbre planche de Hergé dans son Tintin au Pays des Soviets en 1929 : juchés sur une estrade, un commissaire politique et ses sbires interrogent la foule en demandant, pistolets à la main, que les opposants à la liste présentée par le Parti communiste se fassent connaître. Si les Jeunes de l’IHEDN (anciennement ANAJ-IHEDN) ont choisi d’abandonner le bolchevisme et les armes à feu (encore que…), l’humour et l’impertinence sont toutefois restés une marque de fabrique que nous tâchons au mieux de préserver, malgré une forte croissance de notre association depuis trois ans et une certaine forme de professionnalisation dans une partie de nos activités, conséquence souvent inévitable pour les structures appelées à grandir.

Une association en forte croissance, au service de l’esprit de défense

Dans un an et demi, les Jeunes IHEDN fêteront en effet leurs vingt-cinq années d’existence. Force est de constater que l’association n’a aujourd’hui plus grand-chose à voir avec ce qu’elle était lors de sa fondation en 1996, dans l’objectif de réunir les anciens participants aux séminaires « Jeunes » organisés par l’IHEDN. Forte de près de 2 200 membres de moins de trente-six ans et d’un rayonnement auprès d’un public de plus en plus large (à titre d’exemple, notre Newsletter est envoyée chaque semaine à plus de 40 000 personnes), elle s’appuie désormais sur des structures beaucoup plus solides, pérennes et consolidées qu’à ses débuts, signe de l’évolution positive qu’ont su lui insuffler les présidences successives. Certes, ses activités « historiques » restent très présentes : une quinzaine de comités de travail thématiques (sécurité intérieure, énergies et environnement, cyber, culture et influences…) et régionaux (Amérique, Moyen-Orient et monde arabe, Afrique, Asie…), des conférences et visites régulières ainsi qu’une activité éditoriale pérenne fluidifiée par un pôle publication consolidé.