Le Service de santé des armées assure tout le soutien médical des forces armées, dont la Gendarmerie, tant en métropole qu’en opérations, et dispose de compétences sans équivalent en France. Il s’appuie sur un personnel qualifié et motivé, fier de servir et apte à être projeté.
Le Service de santé des armées, une chaîne santé complète et autonome au service du combattant
The Forces’ Medical Service, Serving the Combatant with an Independent and Fully Equipped Health Network
The forces’ medical service provides medical support for all the armed forces, the gendarmerie included, both at home and on operations. It possesses a range of competences unequalled in France and its personnel are qualified, motivated, proud to serve and ready for deployment.
Être au plus près des combattants. C’est le cœur de métier du Service de santé des armées (SSA) pour offrir aux blessés la meilleure chance de survie, de récupération et de réinsertion professionnelle et sociale.
Le SSA est composé de 14 700 hommes et femmes, civils et militaires, et de plus de 3 000 réservistes. Son rôle premier est d’assurer, en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances, le soutien médical des forces armées (Armée de terre, Armée de l’air, Marine nationale) et de la Gendarmerie nationale, en métropole comme dans les théâtres d’opérations. Pour ce faire, le SSA a organisé une chaîne santé complète et autonome de soins, d’expertises, de recherche, de formation et de ravitaillement en produits de santé.
Du fait de son expertise, le SSA peut également participer à des missions humanitaires au profit de populations victimes des conséquences d’un conflit armé ou sinistrées, à la suite d’une catastrophe naturelle, d’une famine ou d’une épidémie. Le SSA prend également en charge les blessés et malades des diverses nations engagées sous l’égide de l’Otan ou de l’Union européenne.
Les missions du SSA vont de la préparation médicale du combattant à la dispensation des soins aux militaires blessés ou malades, en passant par les soins de suite et de réhabilitation, et allant jusqu’à la réinsertion professionnelle et sociale.
Pour y parvenir, ce service interarmées propose un large éventail de métiers et spécialités dans divers domaines, accessibles dès le niveau bac par concours et ouvrant sur des carrières diversifiées et opérationnelles.
Deux écoles de formations initiales des praticiens et infirmiers militaires (l’École de santé des armées de Lyon Bron et l’École du personnel paramédical des armées) forment les praticiens et paramédicaux. Le rapprochement de ces deux écoles les entraîne à constituer un binôme fonctionnel indissociable qu’ils sont appelés à former dans tous les théâtres d’opérations.
Deux autres voies permettent d’accéder au SSA sans passer par les écoles. Ainsi, pour intégrer la réserve du SSA, il faut exercer une profession de santé (médecins, pharmaciens, vétérinaires, sages-femmes…) ou évoluer dans un domaine associé à la santé (infirmiers, kinésithérapeutes…).
Enfin, le statut de volontaire du Service de santé des armées (VSSA) peut être une opportunité. Avec ou sans diplôme, les VSSA souscrivent un contrat d’une durée d’un an renouvelable quatre fois. ♦