Alexandre le Grand reste un chef militaire et politique de légende. Même si le contexte a changé, ses qualités relatées par l’histoire lui ont permis de remporter des victoires éclatantes et de construire un empire original. Sa formation militaire et philosophique ne doit pas être oubliée.
Le commandement : l’exemple d’Alexandre le Grand
Command: the Example of Alexander the Great
Alexander the Great remains a legendary military and political chief. The context has changed, yet history relates that his qualities enabled him to achieve some brilliant victories and to establish a unique empire. His military and philosophical training should not be forgotten.
Les guerres, en façonnant le monde, ont aussi modelé les organisations humaines. John Keegan disait à cet effet, que « toutes les civilisations doivent leurs origines à la guerre ». Afin de mener ces hommes à la guerre, il est nécessaire d’avoir des individus à leur tête, des commandants. Ces commandants, qu’ils aient été simple général ou chef d’État, et qui exercent une autorité militaire, possèdent des traits de caractères et des comportements communs. Néanmoins, il est essentiel de voir que l’art du commandement à notre époque, tout comme la manière dont nous combattons aujourd’hui peuvent n’avoir que très peu de similitudes avec ceux d’une autre époque. Le commandement, aujourd’hui, cherche plus à sécuriser ses forces qu’à conquérir des territoires entiers. De plus, l’art de commander dépend fortement de la société dans la mesure où elle conditionnera la manière d’atteindre un objectif.
Dans la mesure où le chef de guerre peut amener ses subordonnés au sacrifice ultime, il doit en quelque sorte se forger un masque qui doit répondre aux attentes, aux espoirs et aux exigences de ses hommes.
Chaque individu, dans la mesure où il sera amené à commander et à envoyer des hommes au combat, doit réfléchir à cet art de commander et à ce « masque » dont il est souvent question. Il doit ainsi mener une réflexion personnelle sur le commandement. Bien entendu, ce masque est forgé par les expériences propres qu’elles soient personnelles ou professionnelles. De plus, pour ceux qui n’ont pas encore été « sous le feu », elles ne sont qu’une réflexion, dès lors qu’elles ne refléteront jamais exactement notre attitude, nos qualités ou nos défauts dans une situation réelle de combat. Michel Goya souligne habilement ce point : « L’homme qui survit et résiste au combat est donc un homme différent à la sortie du tunnel. »
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