La piraterie reste une activité lucrative dans l’Indo-Pacifique avec un trafic commercial intense. De même, le pillage des ressources halieutiques s’accélère alors même que le réchauffement climatique modifie les équilibres régionaux et impose une coopération internationale accrue.
Piraterie, pêche illégale et enjeux climatiques dans l’Indo-Pacifique
Piracy, Illegal Fishing and Climate Challenges in the Indo-Pacific
Piracy remains a lucrative activity in the Indo-Pacific region, given the intensive commercial traffic there. Likewise, the pillage of fish stocks is accelerating whilst at the same time climate change is upsetting regional balances and imposing greater international cooperation.
La piraterie moderne désigne les activités maritimes qui, au regard des lois internationales, sont considérées comme étant illégales, prenant pour cible des navires de commerce, de pêche ou des bateaux de plaisance sans les différencier et se fondant sur plusieurs actions de violence et de contrainte : l’enlèvement et la demande de rançon, le vol, le meurtre et le sabotage. Les pirates, souvent armés de fusils d’assaut, de lance-roquettes ou encore d’armes blanches n’hésitent pas à menacer les équipages afin d’obtenir gain de cause.
Bien des actes de piraterie et de vols à main armée sont dits « opportunistes ». Il s’agit ici de pillage d’effets personnels, d’argent liquide ou encore de pièces détachées. Des attaques plus organisées, et donc plus professionnelles, touchent particulièrement les pétroliers et les navires transportant des marchandises diverses, que les pirates les plus audacieux n’hésitent pas à détourner, quitte à les faire disparaître une fois pillés.
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