La guerre en Ukraine a mis en exergue la question de la mer d’Azov désormais sous contrôle de la Russie, privant l’Ukraine d’un de ses accès à la mer Noire et donc vers la Méditerranée. La question maritime reste toujours complexe pour une puissance essentiellement continentale.
Azov, Kertch et Crimée : droit et géostratégie (2018)
Azov, Kerch and Crimea: Law and Geostrategy (2018)
The war in Ukraine has highlighted the question of the Sea of Azov, which is now under Russian control, thus depriving Ukraine of one of its accesses to the Black Sea and therefore to the Mediterranean. Maritime matters are always complex for any essentially continental power.
Cf. KLYMENKO Andriy et HUCHAKOVA Tetiana,
« The return of soviet Crimea », The Ukrainian Week, 26 septembre 2018 (http://ukrainianweek.com/).
D’une surface de 37 600 km2, la mer d’Azov, après 1991, présente un intérêt certain aussi bien pour l’Ukraine que pour la Russie. Avant cette date, Azov a été, de facto, mare nostrum de l’URSS. D’une profondeur moyenne de 7 mètres d’après certaines sources (10 m d’après d’autres), sa navigation est difficile, entre autres, à cause des tempêtes « sibériennes ». Bordée par les rives de l’Ukraine et de la Russie, elle commence à l’embouchure du Don et finit au détroit de Kertch et aux rivages de la Crimée (ou vice versa). Deux principaux fleuves se jettent dans cette mer, le Don et le Kouban, et accroissent sa biodiversité.
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