L'auteur est un fervent défenseur de l'arme à neutrons. Sa connaissance des milieux américains s'intéressant à la défense lui donne cependant l'occasion d'aborder d'autres sujets, comme celui qu'il a déjà traité en mars 1967 dans notre revue et qu'il reprend aujourd'hui : la défense antimissiles. Nous laissons à l'auteur l'entière responsabilité des jugements qu'il porte, en particulier sur la dissuasion et des conséquences qu'il croit pouvoir tirer de la mise en place du système préconisé par le projet « High Frontier ». Son article est surtout l'occasion de faire connaître un des courants d'opinion d'outre-Atlantique et de faire réfléchir sur le problème de la défense anti-missiles. Contrairement à ce que semblent redouter les protagonistes du projet, les véritables obstacles ne sont pas seulement dans « l'inertie de l'ordre établi dans le domaine stratégique, politique et philosophique ».