Les câbles sous-marins sont essentiels pour le fonctionnement d’Internet et donc à notre vie quotidienne. Ce sont des infrastructures devenues fondamentales et sujettes à des menaces qui ne sont plus hypothétiques. Cependant, il faut pondérer le risque d’une coupure majeure, ne serait-ce qu’en raison des difficultés techniques pour intervenir à une grande profondeur et au maillage des réseaux.
La guerre des câbles n’aura pas lieu
Cable Ties
Undersea cables are essential to the operation of Internet and hence to our daily life. They have become part of basic infrastructure, the threats to which are no longer hypothetical. We should consider the risk of a major severance, if only to be fully aware of the technical difficulties in operating at great depth and on the vast network of connections.
Menaces houthis sur les câbles sous-marins en mer Rouge (1), coupure d’un câble de fibre optique entre la Finlande et l’Estonie (2), attaques russes sur les communications sous-marines… La menace sur les câbles sous-marins est devenue un sujet d’intérêt majeur. Un objet médiatique qui attire et fait, par période, la joie des éditorialistes. Il est vrai que le sujet porte en lui toutes les inquiétudes de nos sociétés. Le câble sous-marin, transporte le fluide vital de notre monde occidental : l’information. Caché au fond des mers, inaccessibles tout autant qu’invisibles, les câbles sous-marins se prêtent à tous les complots, toutes les suppositions. Sans ce cordon ombilical nos mondes dépérissent. Serait-ce là la raison pour laquelle les événements qui surviennent concentrent les attentions ?
Mais de quoi parle-t-on exactement lorsque l’on évoque le câble sous-marin ? D’une gaine de plastique de quelques centimètres de diamètres, contenant en son centre de fins cheveux de fibre de verre pour la fibre optique.
Les câbles sous-marins : cordon de notre confort occidental et infrastructure fondamentale
Nos communications, dans leur immense majorité, passent dans les câbles sous-marins. Pour un Français, cela est quantifiable. Plus de 80 % des connexions aboutissent sur des serveurs situés de l’autre côté de l’Atlantique, aux États-Unis. L’impulsion lumineuse parcourt donc, de relais en relais, environ 6 000 kilomètres – même chose au retour – au fond des océans.
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