Hier et demain dans le ciel (I) Leçons d’hier
Hier : la guerre et ses leçons, dégagées d’opérations heureuses ou malheureuses sur certains théâtres : thème d’un premier article. Demain : une évolution technique, aujourd’hui déjà commencée, marchant sur un rythme croissant — une construction à faire sur des bases solides, sur les principes tirés des leçons d’hier adaptés aux moyens nouveaux : ce sera le second exposé.
Un cycliste roule vent debout. Il pense : « Comme il est difficile d’avancer. » Si le vent tourne et le pousse, il se dit : « Comme je pédale bien ! » C’est l’histoire mal comprise de la supériorité aérienne ; trop de gens n’ont pas vu la grande leçon de la guerre : l’action aérienne, facteur décisif des succès alliés. On s’était habitué à la supériorité aérienne.
En 1940, les colonnes françaises sont écrasées par la Luftwaffe. Supériorité aérienne de l’ennemi. En 1944, en Italie, les routes sont encombrées de plusieurs files de véhicules ; elles sont bordées de dépôts de munitions, de matériel, de parcs de camions, de chars, de campements et l’aviation allemande ne peut plus réagir sur ces objectifs de premier choix.
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