La mutation de l'environnement international a imposé l'imbrication des domaines d'action des diplomates et des militaires. Cette nouvelle donnée, soulignée par le l'amiral Alain Coldefy, peut faire l'objet de différentes appréciations. Ces nuances ont été analysées par Claude-France Arnould, le général Xavier Delcourt et Baudouin Bollaert qui a mis en relief l'ère du droit d'ingérence dans laquelle nous sommes entrés. Ce développement n'a pas modifié l'objectif essentiel de la diplomatie de défense qui reste basée sur la prévention. Cette stratégie trouve notamment son champ d'application, d'une part dans la politique de défense européenne, exposée par l'amiral d'escadre Édouard Mac-Grath, d'autre part dans l'évolution de la coopération militaire, présentée par le général François de Vaissière.