Allocution du Premier ministre, le 24 septembre 2001, lors de l'ouverture de la session annuelle de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Lire la suite
Sigem
Le 26 juillet 1999, M. Alain Richard, ministre de la Défense a pris la décision suivante : « Un séminaire interarmées, se déroulant à Paris durant une quinzaine de jours sera organisé pour prendre place dans les programmes de formation initiale. La mise en œuvre, qui devra pouvoir intervenir pour les promotions recrutées à la rentrée 2000, sera étudiée par un groupe de travail piloté par le président du Comité de coordination de la formation (CCF) et associant les états-majors d’armées ». Lire la suite
Le Séminaire d'information des grandes écoles militaires (Sigem), du 2 au 13 avril 2001, dont il est ici rendu compte a permis de dresser à une génération d'élèves officiers un tableau complet de la Défense, par les autorités responsables des points évoqués. Aussi nous a-t-il paru opportun de rendre compte du Sigem à l'ensemble de nos lecteurs qui disposent ainsi, avec l'allocution du Premier ministre à I'IHEDN d'un dossier très complet sur la politique de défense de la France. Lire la suite
Nous sommes devant de grands changements géopolitiques, stratégiques ou technologiques. Le recrutement et la formation des officiers leur donnent tous les moyens de réussir les missions difficiles que la Nation leur confie dans ce nouveau contexte. Il faut continuer à évoluer. C’est la raison d’être du séminaire interarmées des grandes écoles militaires (Sigem) dont vous serez les premiers à bénéficier. Lire la suite
Les fondements du cadre institutionnel de la défense ont été définis par Jacques Robert et Philippe Turquet de Beauregard. Les dispositions générales de l'ordonnance du 7 janvier 1959 mettent en relief une organisation bien structurée. Elles révèlent cependant une certaine équivoque au sujet des compétences qui sont attribuées respectivement au président de la République et au Premier ministre. Cette controverse a notamment été soulignée par Pierre Joxe qui a apporté son expérience d'homme de terrain. Lire la suite
La fin de la guerre froide et la disparition brutale d'un monde bipolaire ont constitué une rupture géostratégique majeure. Ce bouleversement a entraîné une réorientation des politiques de défense dans les pays occidentaux, en particulier en Europe. En France, la refondation a surtout été caractérisée par l'abandon de la conscription et l'adoption, par le président de la République, de la professionnalisation des unités militaires. Ces nouveaux paramètres ont été analysés par Jean-Claude Mallet, Bruno Racine, Jean-François Bureau et François Heisbourg. Ce dernier a présenté les grands défis en matière de défense au tournant du siècle. L'évolution des concepts a ainsi abouti au projet Armées 2015 qu'a présenté le général Kelche, avant que Nicole Gnesotto ne traite de la mise sur pied du processus de défense européenne.
Les finances sont le « nerf de la guerre » a rappelé Pierre Dabezies. Elles encadrent cette nouvelle réalité constituée par la mondialisation, la mutation des missions de nos forces et surtout leur professionnalisation actuellement en cours. Replaçant l'effort financier de défense dans une perspective historique, Jacques-Emmanuel de Lajugie en a montré la baisse constante, ainsi que les préoccupations qui en découlent. Le général de division Jean-Louis Georgelin a précisé le processus interarmées de la construction budgétaire, en insistant sur la primauté du politique dans le choix des objectifs. Comme l'a exposé Sophie Mahieux, l'effort de défense doit être replacé dans la politique générale des finances publiques. Xavier de Villepin a insisté sur la nécessité de mettre en cohérence cet effort avec nos ambitions internationales et notamment européennes.
Au tournant du siècle, la transformation de l'échiquier géopolitique a été caractérisée par des données marquantes dont la plus controversée est la mondialisation. L'examen de ces paramètres, présenté par Michel Foucher a été suivi par une étude globale de Jean-François Bayart sur la situation en Afrique, et de François Godement sur la conjoncture asiatique. Le continent africain reste affaibli par la persistance de conflits qui ont plongé beaucoup d'États dans un scénario de guerre, laquelle apparaît comme le seul moyen de régulation. Le continent asiatique semble menacé par une accumulation de facteurs de tensions. Dans ce monde agité, les États-Unis ont amplifié leur hégémonie. La prédominance américaine soulève d'ailleurs des questions qui ont été exposées par Guillaume Parmentier.
L'agression militaire classique étant devenue de plus en plus improbable, de nouvelles actions risquent de compromettre la sécurité et l'intégrité du territoire ou de perturber la vie de la nation. Rémy Pautrat a brossé un panorama du monde incertain dans lequel nous vivons et des défis auxquels nous sommes tous collectivement confrontés. Arnaud de la Grange et Jean-Marc Balencie ont défini les caractéristiques de ces menaces « transverses », qui peuvent également viser les forces en opérations et nécessitent des réponses à l'échelle de l'Europe. Celles-ci ont été analysées par Jean-François Thony (blanchiment de l'argent), Mathias Guyomar (immigration clandestine), Gilles Leclair (lutte contre le crime organisé) et Danielle Kaminsky (menace informatique).
Compte tenu de l'évolution de notre société, les pouvoirs publics sont confrontés à de nouveaux défis dans les domaines de la défense, de la protection et de la sécurité sur le territoire national, ce qu'à a analysé Jean-Yves Audoin. La sécurité intérieure, dont le concept a été défini par Jean-Claude Karsenty, nécessite le concours de nombreux acteurs, l'État assurant la coordination. Michel Sappin a présenté la défense civile, les différents moyens dont elle dispose ainsi que les modalités de leur coopération. Le rôle des forces armées, celui de la police nationale et de la gendarmerie nationale, ont été précisés respectivement par le général Henri Lasserre, Jean-Marc Berlioz et le général Louis Jullien. Enfin, la dimension internationale de la sécurité intérieure a été exposée par Nathalie Pilhes.
La mutation de l'environnement international a imposé l'imbrication des domaines d'action des diplomates et des militaires. Cette nouvelle donnée, soulignée par le l'amiral Alain Coldefy, peut faire l'objet de différentes appréciations. Ces nuances ont été analysées par Claude-France Arnould, le général Xavier Delcourt et Baudouin Bollaert qui a mis en relief l'ère du droit d'ingérence dans laquelle nous sommes entrés. Ce développement n'a pas modifié l'objectif essentiel de la diplomatie de défense qui reste basée sur la prévention. Cette stratégie trouve notamment son champ d'application, d'une part dans la politique de défense européenne, exposée par l'amiral d'escadre Édouard Mac-Grath, d'autre part dans l'évolution de la coopération militaire, présentée par le général François de Vaissière.
Depuis deux ans, une grande dynamique est engagée pour donner corps à ce qui n'était jusqu'alors qu'un ensemble d'ambitions en matière de défense européenne. Cet ensemble était basé jusqu'alors sur deux organisations : l'Union de l'Europe occidentale, à laquelle l'UE est progressivement en train de se substituer, et l'Otan, qui assume depuis 1949 un rôle essentiel dans la défense de l'Europe et qui continuera à le faire. Des références historiques et institutionnelles ont été soulignées par Dominique David, spécialiste de la doctrine militaire française ; l'engagement français à l'heure de l'Europe de la défense, qui nécessite un objectif politique clair et une adaptation aux crises, a été traité par le contre-amiral Thierry d'Arbonneau ; les difficultés rencontrées par les institutions nationales face à la défense européenne, les finalités de celle-ci, ses modèles, ont connu une lecture critique de la part d'Yves Boyer ; enfin, concernant le bilan des années récentes, les leçons de la complexité des crises et les perspectives de défense européenne, Marc Perrin de Brichambault apporte au sujet son analyse de la situation.
Le sommet franco-britannique de Saint-Malo, dont Michaël Jay a brossé un vaste panorama, a permis à l'Europe de franchir un pas important dans la définition d'une politique européenne de défense. Comme l'a rappelé Gérard Araud, les objectifs à long terme ne sont cependant pas les mêmes entre ces deux pays. À Saint-Malo, la rencontre des deux politiques étrangères, britannique et française, s'est faite sur une base pragmatique, à savoir la volonté commune de doter l'Union européenne d'une capacité de gestion de crises. Orjan Berner − la Suède exerce la présidence de l'Europe au moment du séminaire − a pu présenter les perspectives qui s'offrent à l'Europe des Quinze, avant que Jacques Audibert ne souligne la nécessité de maintenir un lien transatlantique fort.
L'opinion publique considère assez souvent les armes comme le symbole de la guerre et juge excessif le niveau de dépenses qu'entraînent leur conception et leur fabrication, a rappelé Michel Polacco. Se plaçant dans une perspective historique, Laurent Giovachini a montré comment les relations entre l'État et l'industrie de défense étaient passées du complexe militaro-industriel des années 60 à une autre forme de partenariat, depuis la disparition de la menace soviétique. Le général André d'Anselme a exposé la démarche prospective utilisée par le ministère de la Défense pour la préparation des armements futurs et mettant en jeu militaires, ingénieurs et industriels. Le docteur Klaus von Sperber a montré l'évolution de l'Europe de l'armement avec l'intégration à l'Occar du programme A400M. Fabrice Bregier et Alex Dorrian souhaitent que l'État relance l'effort de recherche, soutienne la politique d'exportation et le développement des programmes en coopération afin de maintenir en Europe une base industrielle forte.
La connaissance de l'opinion est devenue essentielle, au même titre que l'information de l'opinion, pour toute politique publique. C'est le cas pour la politique de défense qui tient compte désormais de l'opinion publique à son égard. La place de celle-ci dans les processus de décision est croissante, et tandis qu'elle est difficile à identifier avec précision, elle est néanmoins omniprésente, comme l'a souligné la sociologue Nathalie La Balme, au point de la qualifier de « contrainte permissive ». Le rôle des médias, dans la relation entre l'opinion publique et la défense, est à ce titre très important. Des spécialistes de la presse écrite (Jacques Isnard), de la télévision (Pierre Babey) et de la radio (Antoine Perruchot) ont mis en évidence ce qui caractérise les relations entre les médias et l'opinion publique, et leurs exigences de professionnels à l'égard de la défense. Les questions de l'opinion publique sont pertinentes et légitimes, elle demande une clarté de l'information lors de la conduite d'opérations extérieures. Cette évolution de l'opinion publique entraîne alors de nouvelles perspectives pour la communication de la défense, exposées par Jean-François Bureau.
La politique de communication prend aujourd'hui des formes nouvelles en situation de crise. C'est dans ce climat particulier que le plus grand nombre d'acteurs apparaît sur le terrain et que chaque pays se doit non seulement d'être en mesure de valoriser son action mais aussi d'être comparé avec les autres pays, une situation difficile et très médiatisée présentée par Jamie Shea. La communication opérationnelle, qui vise à expliquer la présence des forces armées sur un théâtre d'opérations, a ses propres règles qui ont été exposées par le général de brigade Henri Pélissier, qui était précédemment le conseiller en communication des généraux Janvier et Heinrich en Bosnie. Pierre Bayle a également apporté sa propre expérience pour décrire l'évolution de ces dix dernières années concernant les rapports entre les journalistes et les armées, et exposer l'exemple de la communication de crise au sein de l'entreprise et son utilisation dans la guerre de l'information.
Le général Jean-Patrick Gaviard a souligné le caractère interarmées et multinational de nos engagements et présenté le processus décisionnel mis en oeuvre dans le cadre des crises, en insistant sur la primauté de l'échelon politique sur le militaire. L'amiral Patrick Hébrard a brossé un panorama des opérations dans lesquelles sont engagées nos forces armées, tant à l'extérieur que sur le territoire national. La signification politique de nos interventions, la complexité du commandement des forces, de leur coordination et la nécessité de leur interopérabilité, ont été évoquées, à partir de l'exemple du Kosovo, par le général Christian-Charles Falzone, le colonel Guy Girier, le capitaine de vaisseau Loïc Raffaeli et le lieutenant-colonel Michel. Lire les premières lignes
Bien que le cadre juridique des opérations extérieures soit relativement simple, il existe un immense paradoxe le concernant puisque les États semblent avoir perdu la compétence de recourir à la force qui reste néanmoins possible dans certaines situations prévues par la Charte des Nations unies, ainsi que l'a expliqué Marie-José Domestici-Met. Les États sont tenus de respecter un certain nombre de règles de conduites en cas de conflits ; or, ce n'est pas toujours le cas. La juridiction pénale internationale, qui se met lentement en place, est désormais de plus en plus présente afin de punir les divers crimes commis en période de conflit, ce que Jean-Jacques Heinz a présenté. Le cadre juridique ayant été défini, le déroulement des opérations extérieures voit intervenir deux types d'acteurs, les associations humanitaires, et les militaires ; ces dernières années, les organisations humanitaires sont effectivement devenues des acteurs majeurs dans les opérations extérieures. Ghislaine Doucet a exposé le rôle de ces organisations non gouvernementales (ONG) sur le terrain des opérations et les interrogations qui résultent de l'accroissement considérable de leur nombre. Enfin, le général Jean-René Bachelet a émis quatre propositions pour l'action des forces armées en opérations extérieures basée sur le principe de la maîtrise de la force.
Repères - Opinions - Débats
Parmi les innombrables questions que soulève la tragédie du 11 septembre 2001, figure celle du sentiment qui guide les auteurs des attentats : la haine de l'Occident. L'univers des relations internationales est présenté comme un monde de calculs froids. Il n'en est rien, les émotions, les sentiments y pèsent très lourd ; ainsi la haine. Le choc de la modernité occidentale, en brisant toutes les barrières, en promettant à l'individu le droit au bonheur, conduit chacun à comparer sa situation à celle de l'autre, suscitant toutes sortes de frustrations. De même que la haine de la bourgeoisie fut un moteur historique dans l'Europe des XIXe et XXe siècles, la haine de l'Occident marque les rapports Nord-Sud. Celle-ci peut-elle acquérir le rôle politique central qu'eut celle-là dans l'Europe de la première moitié du XXe siècle ? Deux conditions doivent être réunies : cette haine doit disposer de machines politiques, en clair d'États, qui fassent d'elle le vecteur de projets (comme le furent l'Allemagne nazie ou le Japon impérial) ; cette haine doit être portée par le climat de l'Europe, et inspirer les relations inter-étatiques. Pour le moment, ces conditions ne sont pas réunies.
Chroniques
Conjointement avec la police militaire et la prévôté (1), la gendarmerie exerce, en temps de paix comme en temps de guerre, certaines missions de défense. Avec la réactivation du plan « Vigipirate » qui répond à la menace d’attentats terroristes, il est apparu nécessaire d’apporter quelques précisions sur cette implication de la gendarmerie dans la défense nationale, intervenant dans le cadre de la fonction de protection. Selon les dispositions de l’article 6 du décret du 14 juillet 1991, toutes les formations de gendarmerie ont « vocation à participer à la défense du territoire ». Si le rôle militaire de cette dernière ne représente, à l’heure actuelle, qu’une part très limitée de son service (environ 3 % de son activité opérationnelle), l’institution est malgré tout appelée à jouer une fonction essentielle à l’occasion de la mise en œuvre de la défense opérationnelle du territoire (DOT) (2). Lire la suite
Après avoir passé en revue les institutions et les politiques de défense de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie, nous présentons leurs capacités économiques et militaires afin de compléter la présentation comparative des États baltes. Lire la suite
Bibliographie
L’éditeur Lavauzelle, spécialiste apprécié depuis longtemps des questions militaires, nous présente aujourd’hui une nouvelle collection intitulée « Renseignement et guerre secrète », qu’il inaugure par l’ouvrage de deux auteurs de grande réputation, puisqu’il s’agit de l’amiral Pierre Lacoste, ancien directeur général de la sécurité extérieure, et de François Thual, actuel directeur d’études pour la géopolitique au Collège interarmées de défense. Et, comme tout les y préparait, c’est aux interventions des services secrets dans la géopolitique qu’ils ont consacré ce livre, écrit, ou plutôt parlé en commun, puisqu’il reproduit le dialogue oral qu’ils ont poursuivi sur ce sujet pendant plus d’un an. Lire la suite
Docteur ès lettres, Wafik Raouf dirige la revue périodique culturelle EurOrient. Ce grand spécialiste du monde arabo-musulman nous propose une réflexion sur la perception de l’image complexe et équivoque que le regard islamique porte sur l’Europe, ou plus largement sur l’Occident. L’objectif de cet essai est de mieux cerner l’essentiel de la pensée des différentes tendances et écoles qu’elles soient libérales, laïques ou islamiques, en s’appuyant sur des textes initiaux. Depuis la nuit des temps, un débat sur les questions religieuses oppose l’Orient et l’Occident, deux mondes apparemment antinomiques. Cet ouvrage tente d’apporter des éclairages sur ce problème aux multiples facettes. Lire la suite
Les armes nucléaires nous ont tant fait causer que l’on pensait le sujet épuisé. Épuisé le sujet, disparu aussi l’affrontement Est-Ouest qui, durant de longues années, a donné au débat une grandeur tragique. Or voilà que deux maîtres en la matière, l’ancien et le jeune, ne se satisfont pas d’un apaisement dont beaucoup se réjouissent. Pour eux, la disparition de la stratégie est elle-même objet de stratégie. Attendre, dit Lucien Poirier, mettre en réserve, dit François Géré : blanc bonnet et bonnet blanc. Lire la suite
Pour qui ne connaît le général Gallois qu’à travers ses ouvrages de stratégie ou de géopolitique, ses Écrits de guerre seront une émouvante découverte. La photo de couverture en donne la mesure, où figure le jeune capitaine, pipe au bec et chat mascotte dans les bras, au milieu de son équipage, sur une base de la RAF. Émouvant aussi le recueil des articles qui constituent l’essentiel du livre et que signa Pierre Gallois dans La France libre, mensuel dont Raymond Aron assurait à Londres la rédaction. Lire la suite
L’armée serait-elle, avec l’Église, institution qui l’a précédée de plusieurs siècles, le dépositaire quasi unique et fidèle d’us et coutumes, de traditions remontant pour certaines au fond des âges ? Serait-elle plus que l’administration, les entreprises, les multiples associations, le lieu où se forgent et s’éprouvent des solidarités fortes, durables, qui ont pour but de sauvegarder le sens de l’honneur, du devoir, du sacrifice ? Lire la suite
Allocution du Premier ministre, le 24 septembre 2001, lors de l'ouverture de la session annuelle de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
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