Le 11 septembre 2001 marque la date d'une déchirure dans notre manière de voir le monde qui nous entoure. L'attentat s'apparente à un véritable bombardement, dénotant une stratégie ambitieuse, économe de moyens mais efficace, qui n'a peut-être pas dit son dernier mot. Elle retourne à son profit les facilités de la modernité. La fragilité de la société civile devient une donnée essentielle de la défense. Les États-Unis se livreront-ils à une révision de leur politique au Proche-Orient ? Elle ne saurait être que limitée. Le déplacement plus à l'est du centre de gravité de l'islamisme est lourd d'incertitudes. Gardons-nous des politiques à courte vue dont les islamistes tirent profit.