Après avoir condamné les attentats du 11 septembre, l'auteur constate l'échec du concept de sécurité résultant de la guerre froide et qui repose sur la course aux armements. C'est donc un nouveau concept de sécurité qu'il faut mettre en place. La pauvreté étant le terreau du terrorisme, il faut bien commencer par lutter contre les déséquilibres que génère la mondialisation et réduire les inégalités : seule une mondialisation basée sur l'équité, la raison et la solidarité est durable. Il convient également d'instaurer le dialogue des cultures, ce qui suppose de bannir l'arrogance du monde civilisé. La communauté internationale a besoin de démocratie ; où grands et petits, puissants ou faibles, riches ou pauvres sont égaux en droit ; où l'on entend les aspirations, les plaintes et les cris du monde en développement. Alors peut-être pourrons-nous bâtir un monde stable, pacifique, démocratique et prospère pour le bonheur de l'humanité.