Les attentats hyper-médiatisés du 11 septembre incitent à certaines réflexions sur les protagonistes, sur les principales causes de ce drame et sur ses effets les plus notables. Après avoir constitué une alliance regroupant les États les plus riches de la planète et divers pays arabes et musulmans, les États-Unis, avec l'accord des Nations unies, ont déclaré la guerre au terrorisme. Celle-ci est menée, non pas contre un État, mais contre des réseaux diffus et mal connus disséminés de par le monde, et surtout contre leur chef, Oussama Ben Laden, supposé être en Afghanistan, où sont menées des opérations militaires contre les taliban qui ont refusé de le livrer. Un islamisme pur et dur, le non règlement du conflit opposant depuis des années les Israéliens au monde arabe, la poursuite des bombardements anglo-américains en Irak, ainsi que bien d'autres ressentiments à l'encontre de l'État le plus puissant du monde, sont autant de raisons qui paraissent avoir motivé cette agression sans précédent. Les effets de ces attentats sont des plus variés. Sont notamment à mentionner l'extraordinaire réaction du peuple américain derrière son président, et le sentiment général que cet événement ouvre une ère nouvelle, qui se caractérise par une peur de nouveaux attentats et par le retour de difficultés économiques. Dans ce climat, il reste à espérer que nos responsables politiques prendront sans retard et avec détermination toutes les mesures nécessaires pour renforcer l'Union européenne.