Since Saint-Malo considerable progress has been achieved in building the military capability of the European Union. However, adapting forces and capabilities is an ongoing and permanent process and further work will continue to be needed. The results achieved to-date have been obtained through an specific process which can be caracterised by three general principals: recourse to volontary contribution, using national assets, andfollowing a capability approach.
This approach has proved to be effective. After two cycles of this process, the volontary contributions announced by Member States, and set out in a "Force Catalogue", constitute a pool of forces that fully satisfy the needs identified to carry out the different types of crisis management missions within the Headline Goal. However, work remains to be done in order to allow the Union to carry out the most complex operations as efficiently as possible, and to reduce any limitations or restrictions. A European Capability Action plan has been designed and agreed to that effect. It is mainly focused on rectifying the remaining deficiencies by rationalising Member States respective defence efforts and increasing the synergy between their national and multinational projects. The initial steps of this plan are encouraging, experts group have been created to identify possible solution for all the significant shortfalls. However, the actual implementation of the results of this process will need financial ressources and innovative solutions will have to be developed to that effect, along with the enhancement of cooperation in the armement field in support of ESDP.
Trois ans se sont écoulés depuis le sommet franco-britannique de Saint-Malo, qui a donné à la PESD une impulsion décisive, quinze mois depuis la mise en place des structures politico-militaires de l’Union, et six mois depuis la déclaration d’opérationnalité de l’Union européenne lors du Conseil européen de Laeken. Compte tenu du caractère particulièrement ambitieux de la démarche entreprise, force est de convenir que la mise en place de la politique européenne de sécurité et de défense s’est faite de manière particulièrement rapide. Ce constat ne doit pas pour autant conduire à relâcher nos efforts en considérant avec satisfaction le chemin accompli jusqu’à ce jour. Ainsi que l’a souligné la déclaration d’opérationnalité du Conseil européen de Laeken, ceux-ci doivent être poursuivis et intensifiés. La question du développement des capacités militaires de l’Union européenne, qui est au cœur de notre démarche, doit en particulier faire l’objet d’une attention permanente. Il est essentiel que la volonté affichée par l’Union de se doter de l’ensemble des instruments nécessaires à son action sur la scène internationale se traduise de manière concrète sur le plan militaire par des forces crédibles, disponibles et efficaces. C’est l’objet des travaux conduits depuis le Conseil européen de Feira. Il me paraît nécessaire, alors que l’objectif de 2003 s’approche, de faire le point de ces travaux.
Un processus original
Je voudrais, pour commencer, insister sur l’originalité de la démarche européenne en matière de capacités. Le processus mis en place pour identifier les capacités nécessaires et recueillir les contributions des États membres présente un certain nombre de caractéristiques qui méritent d’être soulignées.
Des contributions volontaires
Le caractère volontaire de l’exercice est ainsi au cœur de la démarche adoptée. Il n’y a aucune obligation de déclarer des forces, que ce soit en termes quantitatifs ou qualitatifs. Chaque État membre est libre de déterminer sa contribution au catalogue de forces de l’UE, en fonction de ses contraintes propres. Il n’existe donc pas d’approbation collective des « objectifs de forces » assignés à un État. Ce caractère volontaire des contributions se retrouve dans la mise à disposition effective des forces en cas de besoin. Les États membres, indépendamment de leur contribution au catalogue de force, sont libres de participer à une opération. La décision d’autoriser le lancement de l’opération n’entraîne aucune obligation que ce soit en termes quantitatifs ou qualitatifs.
Un processus original
Des contributions volontaires
Des moyens nationaux
Une logique capacitaire
Des résultats tangibles
Des défis ambitieux
Le plan européen d’action pour les capacités
Un effort financier
L’Europe de l’armement