Documents - Les femmes au service de la défense nationale depuis la fin de la guerre
Hélène Campinchi a étudié, dans cette Revue (1), l’effort de guerre des femmes françaises et étrangères ; il n’est pas sans intérêt de rechercher ce qu’est devenue l’activité féminine au service de la Défense nationale française depuis la fin du conflit et comment celle-ci s’est adaptée aux nouvelles conditions de la vie. Il ne s’agit plus, en l’occurrence, d’un service clandestin ou public présentant parfois un caractère séduisant de gloire et de risque, mais simplement d’un emploi civil ou militaire public ou privé dont l’objet est d’assurer la sécurité et, au besoin, la protection de notre pays contre les attaques extérieures. Les femmes qui participent à ces activités sont des fonctionnaires ou des techniciennes, des ouvrières ou des assistantes sociales et infirmières. D’autres enfin appartiennent à l’armée féminine.
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Les emplois administratifs ne donnent lieu à aucune remarque particulière ; ils ressemblent à tous ceux de même nature qui sont exercés dans le monde, avec cette seule différence que les agents qui y sont affectés ont pour tâche de faciliter le travail des militaires, des techniciens et des ouvriers qui participent plus directement au développement du potentiel de guerre de notre pays. Compte tenu de ce « climat » particulier, l’emploi féminin a pris un caractère quelque peu différent de celui qui est le sien dans les autres secteurs de l’activité administrative.
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