État-major des armées - Le Groupement interarmées d'action civilo-militaire (GIACM) achève sa montée en puissance
La réunion à Lyon, le 18 septembre 2002, des délégués aux réserves des trois armées, de la gendarmerie et des services communs a ouvert la dernière phase de montée en puissance du GIACM : la mise en place de sa composante réserve.
Ce groupement est l’aboutissement d’un processus enclenché en 1996 pour doter notre pays d’une capacité d’action « civilo-militaire » (ACM) (1) qui lui faisait défaut. Rappelons la définition qu’en donne l’instruction de référence : « L’action civilo-militaire désigne la fonction opérationnelle mise en œuvre par les forces armées pour optimiser leur interaction avec l’environnement civil et faciliter la réalisation des objectifs politiques et militaires poursuivis en vue de participer à l’atteinte de l’état final recherché. »
Les étapes successives furent la création du bureau ACM du centre opérationnel interarmées, suivie de la mise en place d’un bureau et d’un détachement expérimental à Sarajevo (1996), la diffusion des premières directives de l’état-major des armées (1997), la création des bureaux ACM des grands commandements (1998), la rédaction du mémento ACM de l’Armée de terre et l’envoi d’un détachement au Kosovo (1999), la création des bureaux ACM des états-majors de forces (2000) et la création du GIACM, le 1er juillet 2001.
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