Après avoir démonté les « preuves » américaines et britanniques, rien ne saurait justifier une intervention militaire contre l’Irak. Rappelant que l’abstention d’un seul des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, et non un veto, suffit à empêcher l’adoption d’une résolution du recours à la force, la légitimation de l’ONU apparaît difficile. C’est donc bien au mépris du droit international que se met en place la politique de puissance américaine, en fonction de ses propres intérêts.