Armée de terre - Programmation : du rêve à la réalité
Le vote d’une nouvelle loi de programmation militaire ravive toujours le débat sur son utilité. Les critiques qui ont fleuri à l’encontre de l’exécution des LPM depuis une vingtaine d’années y sont pour beaucoup et les chiffres justifient effectivement les interrogations.
La programmation financière des dépenses militaires présente-t-elle un intérêt ?
Voilà une question qui aurait déjà été tranchée par de nombreux observateurs, voire responsables de haut niveau, puisqu’un Premier ministre n’hésitait pas à qualifier cet exercice de « poésie », d’autant qu’il est possible de citer de grandes ambitions d’équipement qui ont pu être réalisées sans recours à la programmation telle qu’elle est formalisée de nos jours : par exemple, la ligne Maginot ou le statut naval des années 30.
Aujourd’hui, c’est le décalage entre les prévisions de la programmation et le bilan de son exécution qui concentrent les critiques. Cette appréciation se réfère principalement aux objectifs d’équipement. Toutefois, deux séries d’explications de ce décalage paraissent démontrer qu’il faut désormais en faire une des données de départ du travail de programmation, plutôt qu’une justification de son abandon a priori.
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