Sur cette guerre annoncée, conduite et commentée in vitro, tout est déjà dit, en temps réel, à moins que tout ne reste encore à dire, si suffisamment de temps nous est donné pour décortiquer un épisode déjà en passe d’être chassé par le suivant, le remodelage stratégique du Proche-Orient ou plus prosaïquement, par le Tour de France et autres divertissements d’été bien gaulois…
En prenant un peu de recul, et pour combattre quelques idées reçues, on peut avancer que cette guerre inévitable, inégale est restée incertaine, qu’elle est passée à côté d’un optimum stratégique et qu’il faut se garder d’en tirer trop de leçons en matière de technologie, de coalition et d’emploi de la force au XXIe siècle.