Hormis l'engagement d'opérations en Bosnie, en Macédoine et au Congo, le premier semestre 2003 aura été à l'image du précédent. Même s'ils méritent d'être regardés de près, les dossiers relevant de la présidence grecque auront connu peu d'avancées significatives. En parallèle, un foisonnement d'initiatives et de travaux révèle l'implication de plusieurs acteurs dans la défense européenne, dont la Commission, et souligne ainsi son dynamisme.
Enfin, par-delà les emballements conjoncturels, un retour sur la gestion par l'Europe de la guerre d'Irak est nécessaire. Elle aura sans doute renforcé la légitimité de la défense européenne.