Les Bérets blancs de la Légion en Indochine
En 1951, Paul Simonin, en tant qu’officier d’active, arrive en Cochinchine. L’enjeu dans ce petit paradis de la France d’outre-mer ne lui paraît pas clair.
Il avait été volontaire en 1942 pour rejoindre la résistance active ; aujourd’hui, il accomplit son devoir d’obéissance. Il appliquera son expérience du maquis lors de ses missions en s’adaptant au terrain. Face à la guérilla vietminh, il servira les droits de l’homme et la défense des libertés ; sa priorité sera la protection de la population civile.
Cet ouvrage retrace le parcours militaire d’un officier au Viêt-nam, servant dans un bataillon « jauni ». Créée en 1950, cette unité combattante regroupe des officiers, sous-officiers et spécialistes légionnaires encadrant des autochtones non-engagés, les « bérets blancs ». Ceux-ci sont recrutés parmi des paysans volontaires vietnamiens d’origine khmère.
L’auteur découvrira ainsi d’autres usages et coutumes, et respectera ce peuple en s’adaptant à sa culture.
En 1953, après avoir vécu les moments les plus intenses de sa vie avec les « bérets blancs » qui ont servi avec honneur et fidélité, Paul Simonin quitte l’Indochine pour la France. Il ne se doutait pas alors des malheurs qu’allaient subir les Vietnamiens et les Cambodgiens, en particulier ses soldats et leur famille.
Nous reprenons ici la conclusion de Jean-François Deniau dans sa préface : « Combien d’entre nous, qui ont eu vingt ans là-bas, y ont laissé leur cœur ? ». ♦