Allocution du Premier ministre, le 16 octobre 2003, lors de l’ouverture de la session annuelle de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Lire la suite
Sécurité intérieure
Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, s'est fixé pour objectif une réduction significative et durable de la criminalité et de la délinquance. Les élections de 2002 ont montré que l'insécurité était un risque majeur pour la cohésion de la société française et la stabilité de ses institutions. De nouveaux moyens humains, matériels et juridiques s'ajoutent à une réforme des structures et des méthodes. Conciliant ouverture et fermeté, la politique de sécurité doit permettre, d'ici à 2006, de réduire de 20 % le nombre de crimes et délits constatés.
La modernisation permanente du réseau ferré francilien, l'ouverture de lignes nouvelles chaque année et l'enchevêtrement croissant des interconnexions, ont rapidement imposé une réflexion sur une meilleure prise en compte de la sécurité des usagers sur les deux principaux réseaux ferrés d'Île-de-France. En mai 2002, M. Nicolas Sarkozy a annoncé la création d'un service de sécurité unique. Le commandement de ce nouveau dispositif a été confié à M. Jean-Paul Proust, préfet de police, préfet de la zone de défense. Sous son autorité, un véritable Service régional de police des transports (SRPT) est désormais pleinement opérationnel. Sa capacité d'action a même été renforcée pour parvenir, à échéance du premier trimestre 2004, au triplement des patrouilles sur les lignes. Le résultat de cette montée en puissance progressive est que pour la première fois depuis plusieurs années, la délinquance dans les transports ferrés est en baisse significative en région parisienne.
La sûreté est une préoccupation quotidienne au sein de la SNCF tant son importance, pour les clients et le personnel, est une dimension essentielle de l’offre et de la qualité du service. Elle est un élément fondamental de la production de l’entreprise.
Agissant aux côtés des pouvoirs publics pour la mise en œuvre des mesures générales décidées par l’État, la SNCF s’engage également dans des politiques partenariales destinées à mieux prévenir les risques et les effets de la malveillance. Avec l’extension des prérogatives juridiques des intervenants internes et externes, la SNCF considère pouvoir mieux renforcer sa lutte contre la délinquance avec l’appui de nombreux acteurs : État (Police, Gendarmerie, Douanes, Justice…), gestionnaire de l’infrastructure, collectivités locales et notamment conseils régionaux, associations… Lire les premières lignes
La guerre froide est finie, sans avoir entraîné l'apparition d'un monde plus sûr, bien au contraire ! Lire la suite
En réponse à la demande du Premier ministre « que des voies nouvelles soient recherchées » face au nouvel éventail de menaces qui pèsent sur notre patrimoine, des parades politiques et opérationnelles sont proposées pour la France et pour l'Europe sous la forme d'un continuum entre sécurité intérieure, sécurité extérieure et défense.
La sécurité est un impératif. La difficulté est d'en traduire, désormais, le comment : quels moyens, quels outils, quels systèmes ? Or, la situation est rendue complexe par la multiplication des menaces et par le besoin impérieux de résultats. Lire la suite
La vulnérabilité des systèmes d’information, enjeu de sécurité nationale, est une réalité constatée à maintes reprises et sa perception fait l’objet d’une prise de conscience au plus haut niveau. Un plan d’action gouvernemental destiné à répertorier les données, les applications et les réseaux à protéger est d’ailleurs en cours d’établissement ou d’application. L’enjeu est de traduire cette prise de conscience en une démarche sécuritaire associant des moyens actualisés, des acteurs formés et des utilisateurs sensibilisés au risque informatique.
L'utilisation généralisée des réseaux de communication dans toutes les sphères de la vie internationale, professionnelle ou privée a mis en évidence les besoins de sécurité portés par les informations traitées. Aujourd'hui, la sécurité des systèmes d'information (SSI) est une exigence que personne ne remet en cause. Lire la suite
Les différentes technologies biométriques (reconnaissance de l'empreinte digitale, de l'iris ou du visage) ont pour objectif l'identification ou l'authentification des personnes. La sécurité des systèmes repose sur l'usage combiné de ces deux fonctions. Selon le besoin précis, les biométries seront utilisées l'une après l'autre ou en combinaison. Les applications biométriques comprennent la lutte contre la criminalité, la délivrance et le contrôle de droits régaliens, dont le passage aux frontières, la sûreté des transports (notamment aériens), la protection de sites sensibles, ainsi que les applications proprement militaires.
Repères - Opinions - Débats
L’Europe de la Défense se construit. Les initiatives européennes de coopération déjà lancées doivent être approfondies, cequi suppose un effort budgétaire de la part de tous les États-membres afin de renforcer les capacités européennes. Par ailleurs, la restructuration de l’industrie européenne de défense dans les secteurs terrestre et naval s’impose, l’objectif étant la réalisation, par les industriels, d egrands projets européens structurants. Les décisions prises par le Royaume-Uni et la France de construire des porte-avions sont l’occasion de consolider cette dynamique de la coopération et par là même la Politique européenne de sécurité de défense. Le projet de Thales s’inscrit dans cette vision et présente des avantages opérationnels, économiques et industriels pour les deux pays.
Au XXIe siècle, un certain nombre de pays retrouvent de l'intérêt pour l'action militaire à partir de la mer et construisent de nouveaux navires dont la vitesse, la gamme des possibilités et la discrétion sont en accord avec les exigences opérationnelles, et celles de coût et d'équipage réduits. La technologie de propulsion, qu'il s'agisse des moteurs principaux, des transmissions (réducteurs, lignes d'arbres) ou des propulseurs, a beaucoup progressé et permet de répondre à toutes les exigences des navires de combat. Cet article décrit quelques-uns des derniers développements et produits disponibles et propose des configurations de systèmes pour les différents types de navires de surface.
Le monde change, et avec lui les enjeux auxquels nous devons faire face. Ces mutations appellent de nouvelles réponses, mieux adaptées à la réalité globale et multidimensionnelle qui caractérise aujourd'hui la sécurité mondiale. Cela présuppose le décloisonnement des démarches pour permettre une action transversale intégrant les perspectives tant diplomatiques et militaires qu'économiques, socioculturelles, écologiques et autres...
L'amiral Duval traite de l'ouvrage de Thierry de Montbrial, Quinze ans qui bouleversèrent le monde , retenant trois thèmes dans cette somme : l'élaboration de l'Europe, la crise irakienne et les autres pays de « l'Axe du Mal », les relations franco-américaines ; y apportant ses commentaires personnels.
Il évoque ensuite le Ramses 2004 que vient de présenter le directeur de l'Ifri et son équipe rédactionnelle.
Lancé en 2002, le Partenariat mondial du G8 contre la prolifération des armes de destruction massive (Global partnership) contribuera à hauteur de 20 milliards de dollars au démantèlement de l'arsenal de l'ancienne Union soviétique. Ce partenariat, entré aujourd'hui dans sa phase de réalisation, inaugure une nouvelle coopération avec la Russie. Il pourrait demain être utilisé dans d'autres régions du monde et devenir un nouvel instrument à la disposition de la communauté internationale pour lutter contre la prolifération.
« L'Orient » paraît de plus en plus « compliqué » : l'Iran disposera-t-il demain de l'arme atomique ? La communauté internationale mesure ce péril venant du pays des ayatollahs. Et quelle pourrait être la réaction d'Israël, Téhéran ayant pour politique officielle la destruction de l'État juif ? Israël a pour doctrine militaire de ne pas permettre à l'un de ses ennemis la possession d'armes de destruction massive. Et il a mis cette doctrine en oeuvre en 1981, détruisant le réacteur nucléaire irakien d'Osirak. De nouveaux périls s'amassent-ils ? Lire les premières lignes
Cet article est le développement d'une participation au colloque « La politique de sécurité de la France en Afrique », organisé le 7 juillet 2003, dans les locaux de l'Assemblée nationale, par le Club « Participation et Progrès » présidé par M. Pierre Pascallon. Lire la suite
À l'heure où la France s'emploie à réactiver sa politique africaine, force est de constater une véritable fragmentation du continent noir. De la Côte d'Ivoire aux grands lacs, l'espoir des sorties de crises rapides se conjugue désormais à l'imparfait. Ce, alors que l'émergence de nouveaux facteurs et de nouveaux acteurs vient encore compliquer le champ géopolitique africain.
Chroniques
Extraits du communiqué de presse publié par le Sénat à l’issue de la présentation du budget de la Défense par Mme Michèle Alliot-Marie le 14 octobre 2003. Lire la suite
Présenté par la gendarmerie comme « une des principales voies d’optimisation de son dispositif » (1), le concept de communautés de brigades repose sur deux logiques : d’une part, l’absence d’une volonté politique de procéder à la fermeture de brigades en milieu rural, et de renoncer au principe d’une brigade par canton ; d’autre part, la nécessité d’optimiser l’emploi des effectifs et des matériels, dans un climat général de progression de l’insécurité. À partir de la sectorisation (jumelage) des brigades, mise en œuvre depuis le début des années 90 pour le service de nuit, la gendarmerie a amorcé, début 2003, une réforme d’ensemble de son dispositif territorial, dont la philosophie générale avait été précisée par la LOPSI de 2002 (2) : en effet, le législateur a considéré que dans les zones rurales là où, du fait des évolutions du territoire, les brigades de gendarmerie ne disposent plus de moyens leur permettant de fonctionner de manière autonome, il sera possible de les regrouper en communautés de brigades dotées d’un commandement unique agissant sur une circonscription cohérente. Lire les premières lignes
Bibliographie
Ce livre regroupe les actes d’un colloque réuni en juin 2001 à l’initiative du Centre de relations internationales et de stratégie, que dirige à la Sorbonne le professeur Jean Klein. Traitant de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD), on pourrait s’attendre à trouver périmées les idées qui y sont exposées. Il n’en est rien, et pour deux raisons opposées. La première, qui porte à l’optimisme, est que l’essentiel des perspectives en la matière était, à la date du colloque, arrêté : les conseils de Cologne (juin 1999), d’Helsinki (décembre), de Nice (décembre 2000) avaient décidé du volume des forces à préparer et des structures nécessaires à leur mise en œuvre (comité politique, comité militaire, état-major). La seconde raison de l’actualité maintenue de l’ouvrage incline au pessimisme : la réalisation des mesures décidées progresse lentement. Aussi bien une bonne partie des communications ici rassemblées est-elle consacrée à expliquer le pourquoi de ce piétinement : absence de menace majeure, diversité des comportements militaires européens, pesanteur de l’arme nucléaire, ombre portée des États-Unis. Lire la suite
Tout au long de cet ouvrage Henri Robin expose avec une grande clarté les raisons de la présence des forces de l’aéronautique navale de 1954 à 1962 en Algérie et le sens de leur action. Lire la suite
Le bicentenaire de l’école de Saint-Cyr est l’occasion, pour les membres des promotions anciennes, de se pencher sur la carrière qu’ils ont vécue. C’est ce que font ceux de la « 149e » et le résultat est ce superbe album, qui réunit quelque 170 témoignages et près de 500 documents photographiques. Baptisée du nom d’un autre centenaire, celui de Camerone, cette promotion est entrée à l’école en 1962, au moment même où notre gouvernement mettait fin à la dernière des guerres proprement françaises. Moins chargés de gloire que leurs aînés, les officiers modestes de la Camerone n’ont pourtant pas chômé et leurs expériences seront plus directement utiles à leurs successeurs. Lire la suite
Voici qu’on découvre que l’affaire d’Algérie, devenue guerre depuis peu, ne fut pas seulement un problème interne, mais ne put laisser indifférents nos voisins, et tout particulièrement l’Allemagne d’Adenauer. Lire la suite
Les systèmes d’information et de commandement (SIC), concourent à l’exercice du commandement et à la conduite des opérations et comprennent les installations et réseaux de communications fixes ou mobiles, permanents ou temporaires, ainsi que les matériels et logiciels développés pour un ou plusieurs systèmes d’armes. Lire la suite
En 1951, Paul Simonin, en tant qu’officier d’active, arrive en Cochinchine. L’enjeu dans ce petit paradis de la France d’outre-mer ne lui paraît pas clair. Lire la suite
Alors que le Parlement vient de vouer aux gémonies les mercenaires en adoptant à l’unanimité la loi du 14 avril 2003, Sidos, fin connaisseur, n’hésite pas à rendre justice à ces « soldats sans frontières ». Son ouvrage à contre-courant s’appuie sur les pratiques du passé et leurs prolongements contemporains. À cet égard, il présente en prime un caractère historique d’un indéniable intérêt. Lire la suite
The 21st century sees considerable growth in Naval shipbuilding around the world. Corvettes are getting larger and faster, and Frigates are getting larger and stealthier. Whilst Corvettes probably need relatively simple high-power propulsion systems, Frigates will require high sprint speeds, with long endurance, coupled with low on-board maintenance requirements and quiet operation. Both these ship types remain beyond the reach of current all-electric technology and will adopt either mechanical propulsion or hybrid electric-mechanical propulsion. The larger class of destroyers with sufficient size and speed to accompany the new class of capable aircraft carriers are a potential recipient for all-electric with the inherent through-life cost benefits from such a system. Nuclear power may well attractive for very large aircraft carriers but it is by no means an obvious choice for mid-size carriers and an all gas turbine and all-electric or hybrid electric solution merits serious consideration.
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