Le présent article traite des télécommunications dans le domaine tactique. Un précédent article était consacré à l’étude des télécommunications dans leur rapport avec la stratégie d’une troisième guerre mondiale.
Les télécommunications dans une troisième guerre mondiale (II) Tactique
Nous avons, dans un précédent article, étudié le problème des télécommunications d’une troisième guerre mondiale dans ses rapports avec la stratégie. Passons maintenant à la tactique.
Son domaine, c’est l’immense zone des batailles aériennes, maritimes et terrestres. Cette zone peut gagner tour à tour l’Europe occidentale, l’Afrique du Nord et l’Afrique centrale, le Moyen-Orient, l’Extrême-Orient, l’énorme étendue soviétique, les territoires glacés du pôle. Ses dimensions, sur mer et dans les airs, débordent largement cet espace et couvrent au moins tout l’hémisphère nord.
Le facteur essentiel dans le domaine tactique tiendra comme toujours, dans les rapports réciproques du feu et du mouvement. Or, il se trouve que tous deux n’ont pas augmenté dans d’égales proportions selon que l’on considère les armées, l’aviation ou la marine. Les armées s’apprêtent bien à disposer de feux plus puissants et à grande portée. Par contre, leur vitesse de déplacement, même pour les formations blindées les plus rapides, demeurera à peu près ce qu’elle était dans le dernier conflit. Il en est de même pour les forces navales qui continueront à se traîner lentement dans les océans. Par contre, l’avion a cet étrange privilège de bénéficier à la fois et brusquement d’un accroissement de vitesse (600-800-1.000 kilomètres à l’heure), de puissance (5.000-10.000-20.000 CV), de rayon d’action (10.000-20.000 kilomètres) et aussi de l’effroyable pouvoir de destruction de l’explosif atomique.
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