Pages d'histoire - L'armée de 1939-1940. La 25e Division d'infanterie motorisée. De Bréda à Lille et Dunkerque (II)
Le 23 mai, dès le lever du jour, les observatoires signalent une activité intense sur les routes dans la région de Cambrai et d’Iwuy. Notre artillerie prend à partie des chantiers de débarquement, des rassemblements. De nombreuses unités d’infanterie allemandes progressent vers Bouchain, Wavrechain, Wasnes-au-Bac, c’est-à-dire vers la gauche du secteur de la D. I. M. où le feu s’intensifie. Sous les concentrations de notre artillerie, des rassemblements se dispersent, des camions sont abandonnés. L’attaque s’annonce imminente.
En raison de l’étendue du front de la D. I. M., sa défense repose sur l’action combinée de points d’appui fermés, largement échelonnés et de contre-attaques avec chars dans leurs intervalles. Les points d’appui sont constitués par les villages qui bordent la Sensée et ceux qui couronnent les hauteurs au nord du canal. Les contre-attaques seront menées par cinq bataillons réservés sur neuf (trois du 121e R. I., un de chacun des 92e et 38e R. I.), par un escadron de H. 39 (1), une compagnie de R. (2) 36 du 510e R. C. C.
Le 5e G. R. D., à l’exception de son escadron de H. 39, quitte la 25e D. I. M. pour participer à la défense de la ligne des canaux au nord de Douai.
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