La guerre moderne et le principe d'économie des forces
Il est courant de dire aujourd’hui que même victorieuse la guerre n’est pas rentable. Est-ce bien exact ?
Croit-on que la guerre n’ait pas été rentable, autrefois pour Rome, plus récemment pour l’Angleterre ? Croit-on qu’elle ne l’ait pas été hier pour les U. S. A., qu’il s’agisse de la première guerre mondiale ou de la seconde ? Une telle affirmation ne résulte-t-elle pas d’une vue superficielle, d’une prise de conscience limitée à quelques cas d’espèces comme la trop coûteuse victoire de la France en 1918 conduisant à la défaite de 1940, et la trop légère défaite de l’Allemagne permettant la victoire de 40 ?
Sans doute convient-il de repenser le problème à la lueur soit de l’histoire, soit de certaines théories, soit de faits récents et patents.
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