Depuis quarante ans, la Turquie est dans l’expectative d’une adhésion communautaire qui lui permettrait de relancer la modernisation initiée par Atatürk. L’Europe ne peut cependant répondre que partiellement aux attentes d’Ankara et éprouverait des difficultés majeures à intégrer cette nouvelle composante. Il convient donc de mesurer les aspirations des différentes parties à l’aune de leurs capacités d’adaptation pour dessiner, au terme d’un processus imaginatif, un avenir susceptible de répondre aux identités et intérêts de chacun.
Quel avenir pour la Turquie ?
What does the future hold for Turkey?
For forty years Turkey has been hoping to join the European Community, which would allow it to renew the modernisation initiated by Kemal Atatürk. Europe, however, can only partially provide the means to fulfil these hopes and would experience major difficulties in accepting this new member. It is therefore necessary to define the aspirations of the different parties by the yardstick of their abilities to adapt, and to be imaginative in trying to work out a possible way ahead which would meet the needs and interests of everyone involved.