Les questions jointes sont issues d’un groupe de travail (ad hoc) réunissant différents responsables de l’Institut français de la mer (IFM) et du Cluster maritime français (CMF). Les gouvernants issus des élections seront interrogés sur leurs intentions et premières décisions par rapport aux déclarations du candidat élu en réponse à ces questions. Ce sera en novembre 2007 à l’occasion de la « Journée nationale de la mer IFM » (représentant le Parti de la mer) et d’une rencontre de prestige organisée par le CMF (représentant la France maritime marchande).
Le monde maritime interroge les candidats à la présidence de la République
Questions from the maritime world to the presidential candidates
These questions are put by an ad hoc working group made up of various executives of the French Maritime Institute (IFM) and French Maritime Cluster (CMF). The political figures that emerge from the elections will be questioned as to their intentions and their first decisions, in the light of declarations made by the successful candidate on the same issues. This will be in November 2007 at the IFM National Sea Day (representing the Sea Party), and a summit meeting organised by the CMF (representing French merchant shipping).
Le fait maritime en France c’est 317 500 emplois directs, 2 % du PNB, des entreprises qui bougent et sont parmi les toutes premières mondiales dans une dizaine de métiers différents. Ces acteurs n’attendent pas tout de l’État. Ils demandent seulement que celui-ci joue pleinement le rôle qui doit être le sien. La création du Cluster maritime français (CMF) par l’Institut français de la mer (IFM) illustre la montée en puissance de « l’économie maritime française ». Or si pour beaucoup d’observateurs la France politique a effectivement avancé sur certains fronts (rapport Poseidon, sécurité maritime, modernisation du pavillon de commerce, programme Barracuda par exemple) nous sommes cependant encore bien En deçà du niveau d’actions justifié par l’importance et l’enjeu que représente notre capacité maritime. D’où les questions suivantes que nous posons.
1 - Le modèle français de l’action de l’État en mer a fait ses preuves et se révèle le plus performant en termes de coût efficacité. Êtes-vous prêt(e) à soutenir ce modèle auprès de nos partenaires européens ?
2 - Une consolidation européenne des acteurs de la construction navale militaire, à l’instar de ce que les États-Unis ont accompli, est hautement souhaitable pour renforcer la compétitivité de ce secteur vis-à-vis de la concurrence internationale et pour satisfaire de manière plus économique les besoins européens. Êtes-vous déterminé(e) à apporter votre soutien à ce processus grâce au concours des services de l’État en matière d’harmonisation des besoins au plan européen, et d’harmonisation des réglementations s’appliquant au marché des armements et aux évolutions de l’État actionnaire ?
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