Les réformes de 2005 ont considérablement élargi les responsabilités du Cema, nécessitant une adaptation en profondeur de l’état-major des armées (EMA) dans ses structures comme dans son mode de fonctionnement. L’EMA rénové, au service des armes de la France, est l’outil premier de commandement du Cema, pour exercer la plénitude de ses attributions. Forgé autour de la primauté donnée à l’opérationnel à travers l’approche capacitaire, il est l’ambassadeur de la culture interarmées et de la cohésion des armées françaises, en s’appuyant sur les méthodes les plus modernes de management.
L'état-major des armées au service de nos armes
The Defence Staff in support of our arms
The 2005 reforms significantly broadened the responsibilities of the Chief of Defence Staff (CEMA), requiring a wide-ranging adaptation of the Defence Staff (EMA), not only in its organisation but also in the way it operates. The reinvigorated EMA which serves France’s armed forces enables the CEMA to exercise his responsibilities fully. It puts priority on the operational through a capabilities approach; it exemplifies the joint service culture and the cohesion of France’s armed forces, making use of the most modern management methods.
L’EMA est un outil au service du Cema. Il doit lui permettre d’exercer pleinement et de façon optimale son commandement, dans tous les domaines que lui confèrent ses attributions.
Celles-ci, définies par le pouvoir politique, ont évolué récemment de façon importante. Les décrets de mai 2005, en donnant la priorité à l’opérationnel, imposent désormais de placer l’approche capacitaire au cœur de notre processus décisionnel. Ce fil rouge de la conduite générale des affaires militaires sous-tend tous les arbitrages et décisions liés à l’organisation générale des armées, au choix des équipements, à la préparation et à l’emploi des forces. Elle renforce le rôle du Cema, responsable unique vis-à-vis du ministre de la cohérence capacitaire des armées.
Atteindre cet objectif nécessite en premier lieu de pouvoir s’adosser à une authentique culture interarmées. Sans pour autant négliger les spécificités des différents milieux, cette dernière doit favoriser la prise en compte de l’intérêt supérieur par rapport aux logiques d’armée.
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