Communiqués
Thales : « Équipement des forces armées suédoises du système de communication audio »
Thales a signé un contrat avec l’agence suédoise pour l’armement (Försvarets Materiel Verk) portant sur la fourniture d’un système de communication pour salle de contrôle d’opérations. Les livraisons de la solution ACEcom de Thales s’échelonneront entre août 2007 et avril 2008.
Ce contrat s’inscrit dans le programme de modernisation des centres C4I à terre de la marine suédoise. Le système permet aux opérateurs des centres C4I de partager avec beaucoup de flexibilité toutes les ressources radio nationales. La solution Thales comprend la fourniture de commutateurs, du matériel de contrôle radio, des terminaux opérateurs et d’une fonctionnalité de commutation au réseau public. Pour Glenn Pedersen, directeur général de Thales Norway : « Ce contrat confirme une nouvelle fois qu’ACEcom est une solution de pointe pour les systèmes de communication des salles de contrôle ».
ACEcom est un concept global basé sur le protocole IP qui répond aux exigences essentielles des salles de contrôle : haut niveau de disponibilité, prise en charge des communications classées « secret défense » et non classées, et enfin une grande flexibilité de partage des ressources entre les opérateurs, qu’ils soient tous dans la même salle ou répartis dans des salles différentes. Le concept IP permet en outre de connecter les radios distantes au WAN à moindre coût.
Le système ACEcom a également été choisi par l’Otan pour son programme ACCS (Air Command and Control System), et il est en service opérationnel au sein de nombreuses forces armées européennes.
16 mai 2007
Thales : « Les lasers de Thales au service de la défense française »
Thales s’est vu confier par la Direction générale pour l’armement (DGA) la maîtrise d’œuvre d’un ambitieux Plan d’études amont (PEA) relatif à l’étude et la réalisation d’un ensemble de nouvelles sources laser pour applications militaires.
Ce programme, d’un montant de près de 11 millions d’euros, est établi pour une durée de cinq ans, à compter de janvier 2007.
À l’issue d’une procédure d’appel d’offres et de mise en compétition initiée en 2006, la DGA a porté son choix sur un consortium constitué majoritairement d’entités de Thales, auxquelles s’ajoute la société Manlight, PME française spécialisée dans les lasers à fibres.
L’objectif de ce PEA est de préparer le développement de nouvelles sources laser et d’en disposer pour des applications de brouillage, de désignation-télémétrie et d’imagerie active.
Le programme inclut notamment l’étude des sources laser de basse énergie militarisées suivantes : lasers de Détection-brouillage d’optiques pointées (DOP/BOP) bande I et nouvelles technologies DOP/BOP bande III destinés aux applications terrestres ; lasers de désignation-télémétrie pour aéronefs ; lasers à imagerie active aéroportée ; nouveau laser multifonctions de désignation-télémétrie-imagerie active ; nouveau laser à imagerie active pour autodirecteurs de missiles.
Reconnu à l’échelle mondiale pour son savoir-faire dans la réalisation de systèmes lasers, Thales confirme par ce PEA sa capacité à mettre son expertise laseriste au service de la défense.
7 juin 2007
DCNS : « Succès des essais du BPC Tonnerre - Le savoir-faire de DCNS au service de la projection internationale »
Du 10 au 13 mai 2007, au large de Norfolk (Virginie, USA), la Délégation générale pour l’armement (DGA) et la Marine nationale avec le concours de DCNS, ont effectué avec succès une campagne d’essais du BPC Tonnerre à la mer avec des unités de l’US Navy. La plate-forme BPC a ainsi été officiellement validée comme étant capable d’accueillir dans son radier (pont immergeable permettant de recevoir les chalands de débarquement) les engins de débarquement américains sur coussin d’air Landing Craft Air Cushion (LCAC) et sur le spot n° 1 du pont-hélicoptère, les hélicoptères lourds américains MH-53E Super Stallion.
DCNS a pu démontrer la performance du système qu’il a développé spécifiquement pour refroidir les gaz d’échappement du LCAC pouvant atteindre plusieurs centaines de degrés. Les mesures effectuées conjointement par les ingénieurs américains et français ont été conformes aux calculs prévisionnels. Le bâtiment n’a subi aucun dommage et est resté dans son état initial. DCNS, maître d’œuvre du projet BPC, concepteur et réalisateur, a montré sa capacité à intégrer tout type d’engins y compris ceux qui ont des impacts majeurs sur l’architecture d’ensemble ainsi que sur les sous-systèmes. Ceci forme un atout majeur à l’heure où les besoins en bâtiments de projection vont se développer auprès des marines étrangères : Australie, Afrique du Sud, Brésil, Canada, Malaisie.
La flotte des BPC français a montré un potentiel d’interopérabilité inédit à l’heure actuelle en Europe.
Caractérisés par leur grande capacité d’emport et un équipage réduit de 160 personnes, ces premiers bâtiments de la Marine nationale construits selon des normes civiles permettent également d’effectuer des missions humanitaires telle la première mission au Liban de son sistership le BPC Mistral.
Pour mémoire, le BPC Tonnerre a été livré à la Marine nationale en février dernier après avoir été réceptionné par la Délégation générale pour l’armement (DGA).
23 mai 2007
DCNS : « Essais d’acceptation réussis pour la torpille légère MU90 »
DCNS a procédé avec réussite au dernier tir d’acceptation du premier lot de torpilles MU90 destiné à la Marine nationale. Ces essais réalisés conjointement avec des moyens étatiques et de la BU Armes sous-marines de DCNS font partie des vérifications contractuelles auxquelles sont soumis les lots de torpilles produites. Cette série de tirs confirme les précédents essais réussis en conditions extrêmes qui avaient eu lieu en 2006. Ces tirs réussis permettront la mise en service du 1er lot France avant la fin du mois de juillet.
La torpille MU90 est la torpille légère d’Eurotorp, le Groupement européen d’intérêt économique entre l’italien WASS, DCNS et Thales. Elle a été conçue pour combattre les sous-marins en grande profondeur et dotés de systèmes de contremesures avancés. Elle peut être mise en œuvre à partir de bâtiments de surface, d’aéronefs (avion et hélicoptère) ou par des systèmes de lance-missiles. Pour la France, la MU 90 est destinée à remplacer les torpilles L5 et MK46 sur les bâtiments de surface, principalement les frégates F70, frégates antiaériennes Horizon et les FREMM pour la France et l’Italie, et sur les aéronefs dont l’avion de patrouille maritime ATL2 et le nouveau NH90.
La MU90 bénéficie de l’expertise de DCNS dans le domaine des batteries qui est utilisé pour le système de pile « SYP » de la torpille. Il garantit une vitesse élevée et une excellente endurance. Cela permet à la MU90 de disposer de capacités d’immersion, de vélocité, de manœuvrabilité importantes et ce sur une longue distance. Ces caractéristiques équivalentes à celles des torpilles lourdes actuellement en service font de la MU90 la torpille légère la plus performante au monde.
Commandée à plus de 800 exemplaires notamment par la France, l’Italie, l’Australie et l’Allemagne, le Danemark et la Pologne, la MU90 est assemblée sur le site d’Armes sous-marines à Saint-Tropez ou de WASS à Livourne. DCNS assure également la fourniture et l’intégration des systèmes de lancement pour bâtiments de surface et aéronefs ainsi que la logistique associée.
24 mai 2007
Nexter : « Commande de munitions d’artillerie de gros calibre »
Nexter Munitions vient de recevoir une commande à l’export pour la fourniture d’obus LU211 HE et de charges modulaires pour canon 155 mm 52 calibres. Ce nouveau contrat porte à plus de 30 000 le nombre d’obus LU211 HE en production à ce jour, dont la majeure partie est chargée en explosif insensible XF (version LU211 HE IM). Le LU211 HE IM est l’obus d’artillerie qui présente le plus haut niveau d’insensibilité aux agressions du champ de bataille de type éclats d’obus ou impacts de balle et est le seul obus à résister au jet de charge creuse de type RPG 7.
L’obus explosif modulaire LU211 HE porte le feu dans la profondeur. Il engage des cibles situées à 40 km avec les canons de 155 mm/52 calibres aux standards JB MoU. Son efficacité terminale (souffle et fragmentation) est plus de deux fois supérieure aux obus explosifs classiques de 155 mm, quels que soient l’angle d’impact et la hauteur d’éclatement.
Le LU211, de conception modulaire, permet de disposer de deux gammes de portée avec un seul obus : la version HB (Hollow Base où la jupe constitue un culot creux) et peut se transformer facilement sur le terrain en version BB (Base-Bleed) en vissant le kit BB à la place de la jupe HB.
16 mai 2007
Eurocopter : « Sécurité des vols : un enjeu majeur pour Eurocopter »
Pour aller encore plus loin en matière de sécurité des vols, Eurocopter a nouvellement créé une organisation dédiée à la sécurité des vols de sa flotte.
Pilotée par Jean-Pierre Dedieu, en charge de la direction Support & Services, la direction « Sécurité des vols » est rattachée directement au président d’Eurocopter. Ce rattachement au plus haut niveau montre la volonté d’Eurocopter de placer la sécurité des vols encore plus au cœur de ses préoccupations. Cette nouvelle structure qui s’articule autour de trois grands axes a pour mission d’animer, de fédérer et de coordonner l’ensemble des actions menées dans ce domaine au sein de l’entreprise.
« La création de cette direction s’inscrit dans une dynamique mondiale, souligne J.-P. Dedieu. Les autorités aéronautiques internationales, les opérateurs ainsi que les hélicoptéristes ont pris conscience, comme l’a fait la communauté des avions de ligne il y a quelques années, de la nécessité d’augmenter encore la sécurité des vols en hélicoptère. Ils ont donc décidé d’agir ensemble pour réduire drastiquement le nombre d’accidents fatals d’ici dix ans.
Cette nouvelle organisation s’articule en trois pôles.
Un secteur Technique & Maintenance chargé d’animer les actions à mener suite aux accidents ayant pour origine une cause technique. Sa priorité n° 1 : réduire le délai entre la phase d’analyse de l’accident et la mise en œuvre effective des évolutions techniques sur l’ensemble de la flotte lorsque celles-ci s’avèrent nécessaires.
Un secteur Opérationnel chargé de faire progresser Eurocopter dans la compréhension des accidents à caractère opérationnel et dans les solutions à proposer. En particulier, il s’attachera à : proposer aux pilotes, en accord avec la politique training du groupe, des formations spécifiques de proximité à des coûts compétitifs visant à réduire le nombre d’accidents liés à des erreurs d’équipage ; mettre à disposition des opérateurs des équipements tels qu’enregistreurs de vol ou détecteurs d’obstacles pour d’une part, dissuader les pilotes d’effectuer des manœuvres dangereuses et d’autre part, renforcer l’aide au pilotage.
Un secteur Affaires générales dont les quatre objectifs majeurs sont : identifier et coordonner les actions à mener ou à développer afin qu’Eurocopter et ses employés gèrent de façon idoine les conséquences des accidents hélicoptères ; mettre en place un processus plus structuré de management de crise ; accroître la communication vers les instances internationales telles que l’International Helicopter Safety Team (IHST) ; convaincre les opérateurs de l’opportunité de mener des actions visant à améliorer la sécurité des vols – comme par exemple doter leurs machines d’équipements opérationnels (détecteur d’obstacle…) ou de nature à accroître leur survivabilité ; faire réaliser leur maintenance avec des pièces d’origine et par des ateliers agréés Eurocopter ; renforcer le training des équipages et du personnel de maintenance, etc.), ceci pouvant en outre éventuellement réduire le coût de leurs primes d’assurance.
Bien que le taux d’accidents fatals des appareils Eurocopter soit plus faible que celui des autres constructeurs, Eurocopter se donne aujourd’hui les moyens d’aller encore plus loin dans un domaine qui lui tient particulièrement à cœur. ♦
13 juin 2007