L’Europe a choisi de se construire en tournant le dos à la puissance. Ce choix est inspiré par des conceptions politiques universalistes ou mondialistes qui vont jusqu’à remettre en cause l’État. Il convient de s’intéresser à deux options politiques majeures qui sous-tendent ces courants de pensée et qui sont tout d’abord le rêve d’une démocratie universelle et ensuite la défiance envers l’action humaine non réglementée car celle-ci tend vers la puissance. Ces deux options politiques paraissent inadaptées à la nature de l’Homme et les régimes politiques qui s’en inspirent, courent à l’échec. Il y a lieu de penser que l’Homme européen et sa Cité n’échappent pas à la règle.
L'homme européen et la puissance
Power and European Man
In its grand design, Europe has decided to renounce power. That choice stems from universalist or globalist political concepts that go so far as to question the State itself. So it is worth taking a look at two major political options that underlie these trends of thought: first, the dream of a universal democracy, and, second, distrust of unregulated human activity since it tends towards power. These two political options appear nevertheless to be ill-suited to the nature of Man, and political regimes founded on them head for failure. There is good reason to think that European Man and his City are no exception to the rule.